Expositions passées

WAOUH!

EXPOSITION – VENTE DE NOËL et lancement de l’édition « 20 ans & + »  – LAVITRINE (lac&s) fête ses 20 ans !  du samedi 9 décembre 2023 au samedi 20 janvier 2024 

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Dossier de presse WAOUH!


ENTRE TALC ET DIAMANT

Partenariat LAVITRINE (lac&s) et ENSAD Limoges

L’École Nationale Supérieure d’Art et de Design de Limoges ENSAD développe un enseignement visant à préparer les étudiants à devenir des acteurs dans le champ vivant de l’art contemporain. Dans ce cadre, la rencontre et le dialogue avec les artistes et d’autres formes de collaborations spécifiques, sont souhaitées, ceci en lien avec une recherche instituée. Depuis 2012, une résidence spécialisée dans le domaine privilégié de la céramique a pour objet de permettre à des créateurs de s’approprier une culture céramique singulière.

Les 9 mois de résidence « Kaolin 2023» sont consacrés à la recherche et au développement d’un projet de haut niveau alliant pratique et technique, savoir-faire et innovation dans les champs de l’art et du design appliqués à la céramique contemporaine.
Cette résidence s’est déroulée de janvier à octobre 2023

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Dossier de presse ENTRE TALC ET DIAMANT


RIEN A VOIR #1

Artistes : Anne Balthazard, Émilie Satre, Thomas Wattebled, Fred Guzda
Critiques : Mathilde Dutour, Gunther Ludwig, Clémence Thébault, Thomas Anquetin

10 août -22 septembre2023

« Rien à Voir est un projet d’exposition collective qui rassemble œuvres, artistes et critiques, sans ligne directrice, ni parti-pris formel, ni thématique. À la place, il veut considérer l’exposition elle-même comme une expérience, plutôt que comme une finalité. Il propose, dans ces conditions, un espace de discussion (en ligne) où chacun est invité à s’exprimer pendant son déroulement. L’ensemble des contributions donnera lieu à une publication disponible le dernier jour de l’exposition. »

Fred Guzda

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Dossier de presse RIEN A VOIR #1


3 juin 2023 – 21 juillet 2023

 

ENTRE LES LIGNES

La ligne. Dans ses sens multiples, fil ou trace, droite ou courbe, nœud ou connecteur, trajectoire ou réseau, elle tisse cette exposition. L’ambition est vaste, mettant en présence les recherches en cours et la ligne de fond suivie par un infatigable ouvrier de l’art dont la production prodigue, depuis le début des années 2000, est inversement proportionnelle à sa visibilité sur la scène française. Entre Limoges, ville d’origine de Jérémy Laffon, et l’espace chaotique de Marseille où il vit et travaille, les vidéos, volumes et peintures rassemblés, tracent un parcours. A la « ligne pressée » que Paul Klee compare à un voyage d’affaire, est préférée la « ligne active » allant selon sa propre temporalité, ouverte au hasard, aux rencontres, libre de ses mouvements.

Cyril Jarton est écrivain, plasticien et commissaire d’exposition.

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Dossier de presse BORDERLINE


TEMPLUM

Katrin Gattinger, Marie Sirgue, Dominique Thébault

23 mars 2023 – 06 mai 2023

 

« Le templum (secteur) est tracé dans le ciel par l’augure tenant le lituus (bâton), et le vol des oiseaux le guide pour interpréter la manifestation, aidée par les phénomènes naturels qui guident la prise de décision. »*

C’est d’une coutume romaine empruntée aux  Etrusques – observer les trajectoires du vol des oiseaux dans une portion de ciel délimitée au préalable et appelée templum que dérivent le verbe contempler et par-delà notre notion de contemplation.

A l’instar du templum, l’espace de la galerie présente un ensemble de propos artistiques évoquant des liens, des relations, des témoignages animaliers comme autant de propositions d’une idée de nature en devenir…

Ce monde animal, ces trajectoires du vivant évoquées, seraient dans cette exposition le dénominateur commun de notre « versant animal ». « Une sorte de nappe phréatique du sensible, une sorte de réserve lointaine et indivise, incertaine »* où chacun pourrait puiser sa proximité-lointaine.

« Au creux du visible » de Katrin Gattinger est une compilation d’instants t . La nuit est profonde et cette œuvre nous regarde. Le croisement de notre regard et celui du monde animal semble interroger notre proximité relative/ou notre éloignement relatif. « Au creux du visible » est constituée de plusieurs images dupliquées en nombreuses reproductions. La démultiplication et la diffusion interrogent la pluralité des interrogations de ces regards croisés…

Pour Marie Sirgue « l’arche de Noé » embarque des couples de fèces. Ces déjections sont statufiées par le bronze, sacralisées. Marie Sirgue s’approprie les objets les plus communs, spécule sur la technique et le geste. Elle interroge ainsi le choix du « sujet » dans l’histoire de l’Art. Nous montre que le propos est ailleurs. A l’instar du pisteur c’est la trace, ici celle de nos épanchements « de tout ce qui est vie, de tout ce qui est chair » de tout ce qui est animal, comme une manière de prendre part au monde.

Dans « Table rase », « TchIIrrp » et « vif argent » le monde est à l’envers, ce sont des « espaces autres ». Ils suspendent, neutralisent ou inversent les rapports qu’ils mettent en place à nos yeux. La fragmentation, le reflet, l’organique, font le lit de l’utopie.

Des bons ou des mauvais augures….

D.T. 2023

*Cf : Jean Christophe Bailly

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Dossier de presse Templum

 


 

OWNART – LAVITRINE DE NOËL

Actions, séries, multiples #4

Valentin Abad, Flora Basthier, Catherine Bernis, Clément Boudin, Maéva Croissant, Radmila Dapic Jovandic, Alexandre Delecroix, Kristina Depaulis, Jeanne Ducau, éd. Dernier Télégramme, éd. Hourra, Laurie-Anne Estaque, Marine Froeliger, Aurélie Gatet, Anna Gianferrari, Jean Gilbert, Gaya Jarmuszewicz, Axelle Labrousse, Marie Lafaille, Jérémy Laffon, Shuling Liu, Gaëlle Maas, Aëla Maï Cabel, Aurélien Mauplot, Evelise Millet, Julie Monnet, Pierre Ouzeau, Martine Parcineau, Florence Louise Petetin, Benoit Pierre, Gaël Potié, Simon Prud’homme, Gabriel Rétif, François-Michel Ronté, Emmanuelle Rosso, Julien Salban-Créma, Clara Salomon, Mathilde Sauce, Charles Simpson-Marriott, Dominique Thébault, Sarah Trouche

10 décembre 2022 – 20 janvier 2023

Lavitrine renouvèle en décembre le projet d’exposition-vente auquel 40 artistes participent.

L’exposition OWNART – LAVITRINE DE NOËL propose à la vente des petites œuvres : multiples, volumes, objets ;  des éléments de séries : dessins, collages, photos; ainsi que des œuvres immatérielles, telles des performances, lectures ou actions artistiques. Elles peuvent être réalisées durant la période la période d’exposition ou ultérieurement selon la négociation établie entre l’acheteur et l’artiste.

«Amuse-gueules» est une transe.formation, une mutation, un rebondissement de pensées. Sur un principe de scénettes mêlant objets à manipuler, costumes, chants et danses, l’artiste propose dans une traversée interactive, une ode à la tendresse, la matérialisation de désir, du trouble dans le genre et du folklore bien vivant.


Translation

Hélène Delépine, Lidia Lelong, Maxime Thoreau

8 octobre – 25 novembre 2022

Le terme translation peut être lu de différentes manières. En géométrie, la translation représente le glissement d’un objet sans rotation ni déformation. En anglais, il s’agit de la traduction du mot “traduction”. Dans les deux cas, une transformation de la réalité se révèle pour amener une nouvelle forme d’existence, similaire, réinterprétée, déplacée.

Pour cette exposition qui regroupe le travail d’Hélène Delépine, de Maxime Thoreau et le mien, ce qui nous entoure est moteur à la conception. Les pièces présentes dans l’exposition font raisonner le quotidien, du moins, le connu.

Ça n’est pas direct, ça se meut, ça glisse dans le palpable, ça découle d’une recherche englobant différents domaines (architecture, mécanique, science, nature…) qui résonne chez celles et ceux qui regardent avec une impression de déjà-vu.

Ça prend forme, ça évolue, ça glisse d’un terrain à un autre et change d’échelle tout en restant solidement érigé.

“Ça”, la forme, est bien présente à travers la pratique de la sculpture, de l’installation, du dessin et de la photographie. Les matériaux, principalement bruts, renvoient à ceux du bâtiment : terre, métal, bois, béton ; façonnés, cuits, cintrés, assemblés, coulés… Les gestes que nous utilisons individuellement sont proches de ceux des artisan·e·s, des façonneur·euse·s, car par bien des aspects, la fabrication des œuvres choisies ici a davantage trait à la construction. L’aspect esthétique est assumé sans renier le fait qu’il soit aussi vecteur de sens.

Lidia Lelong

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Dossier de presse

Affiche


Recto / Verso 

Benoit Pierre, Julie Monnet, Kristina Depaulis, Evelise Millet

8 août – 10 septembre 2022

Recto/Verso est un projet de recherche à géométrie variable initié en 2019 par Julie Monnet et Benoit Pierre. Son objet est d’explorer les spécificités et les particularités qui peuvent naître d’une mise en jeu de ces deux éléments, nommés recto et verso, qui forment un tout et qui sont définis comme contigus et opposés.

Ce projet de recherche suggère aux chercheurs (artistes, historiens, critiques, scientifiques…) qui y participent un ensemble d’investigations sur les relations établies entre les deux côtés d’une même chose et leur interface, dans toute leurs potentialités plastiques et conceptuelles.
Recto/Verso est un laboratoire, un terrain de jeu et d’expérimentation favorisant les conversations d’artistes, la circulation des points de vues. Un objet de recherche travaillé à partir de positions singulières et différenciées qui forment une constellation plus qu’un espace rhizomique.
Nous avons repéré au sein de nos pratiques personnelles des corrélations (tranche, face A/B, devant/derrière, interstice, passage, miroir, découpe, coupe, trouée, visible/invisible, double face…). Par un effet de rebond, une résonance, un repérage s’opère ensuite en direction d’autres plasticiens ou chercheurs ; une hypothèse devient alors une possible rencontre comme une balle que l’on envoie à l’autre.
En 2020/2021, Recto-verso ouvre son champs de recherche à 2 autre artistes : Kristina Depaulis et Evelise Millet ainsi qu’à l’historien Patrick de Haas. Une Volonté de déployer, d’ouvrir le champs de recherches et des possibles à d’autres singularités et pensées. Il naîtra de cette ouverture, des temps de résidences, de recherche, de restitution que nous souhaitons poursuivre et développer à nouveau.

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Recto / Verso
Collectif Acte

Affiche


À bout portant 

Monika Brugger, Cécile Flory, Romain Jamet, Marie-Caroline Locquet, Cécile Maes, Yao Tan, Terhi Tolvanen

20 mai – 16 juillet 2022

Paradoxal : le bijou contemporain, quoiqu’à bout portant, n’est jamais porté à bout. C’est toute la spécificité d’une pratique qui, n’étant point figée, ne se laisse saisir ni par une armature conceptuelle pré-conçue, ni par des formes canoniques.

Mais à bout portant, les bijoux se révèlent : d’une part, dans la quête à bout de bras d’un artiste faiseur d’interrogations, dont les pièces forment des réponses jamais closes et, d’autre part, à travers l’intimité du porteur en proximité de son corps.

Loin de n’être que de simples parures, ces bijoux habillent autant qu’ils mettent à nu : exposés, ils se découvrent.

Situé à mi-chemin, le bijou contemporain circule sur cette frontière ductile qui sépare la sculpture du bijou.

Cette pratique interroge la dimension sociale et symbolique de ce que Barthes nomme le signe et de ce qui constitue nos mythologies. Elle travaille la matière, déstabilise nos perceptions, élabore des formes plus ou moins familières et dont la singularité constitue le résultat d’une recherche proprement anthropologique.

Ici, la main de l’artiste informe ce que le regard reforme. Le corps devient la toile mobile sur laquelle l’œuvre se projette.

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À bout portant


texte justifié 

Jean Marc Berguel, Sammy Engramer, Jean-François Guillon 

12 mars – 29 avril 2022

Jean Marc Berguel, Sammy Engramer et Jean-François Guillon présentent un ensemble d’œuvres où l’écriture se joue de la forme. Sur le ton de l’humour, de l’ironie, de l’impertinence, mais aussi de la gravité, les œuvres présentées nous emmènent aux frontières du sensible et du lisible. Combinant langages écrits et expressions plastiques, elles nous suggèrent autant qu’elles nous montrent. La  bonne mise en page, le beau papier, le graphisme, le ready-made, la ligne claire, la limpidité :  tout est suspect. La police a du caractère et le texte est justifié…

texte justifié est une exposition présentée par LAC&S/Lavitrine accompagnée d’un partenariat avec l’association Pan! pour l’accueil de rencontres et de performances sous le thème des Écritures collectives.

Écritures collectives

On se représente souvent l’écriture comme l’acte d’un auteur solitaire, nécessitant d’abord le recueillement, voire la réclusion. Au rebours d’une telle vision, ces rencontres sont organisées autour de l’idée selon laquelle les actes d’écriture sont toujours collectifs, singulièrement lorsqu’on parle d’écriture poétique.

La manifestation croise les interventions et les paroles de poètes, de romanciers, d’éditeurs, mais aussi d’artistes plasticiens, sur des questions qui touchent les écritures collectives:  avec qui ou quoi fait-on du collectif quand on écrit, quand on dessine, quand on publie, ou même quand on lit ? Peut-on se représenter les actes d’écriture comme des manières de mobiliser des collectifs, et dans quel but ? En quoi la dimension collective de l’écriture est-elle essentielle à toute pratique poétique et artistique ?

Puis elle propose en même temps plusieurs ateliers, pour initier et expérimenter certains processus d’écriture et de lecture à plusieurs : micro-édition, lecture par arpentage, émissions de radio… donnant lieu à une sorte d’écriture improvisée et libre!

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Texte justifié


nfois autres multiples

Jean-Marc Berguel, Bernard Calet, Vincent Carlier, Kristina Depaulis, Aurélie Gatet, Florent Lamouroux, Eloïse Le Gallo, Lidia Lelong, Bruno Peinado, Dominique Thébault, Stéphane Thidet 

4 décembre 2021 – 28 janvier 2022

nfois autres multiples est une exposition d’œuvres en porcelaine, mais aussi un programme de recherche, de production et de diffusion initié et mis en œuvre par l’association Limousin Art Contemporain et Sculptures (LAC&S).

Ce programme a bénéficié des aides de l’appel à projet « Projets Innovants 2018 »  et « Coopération et Création 2019 » du contrat de filière des arts visuels en Nouvelle Aquitaine soutenu par la DRAC Nouvelle Aquitaine, la REGION Nouvelle Aquitaine et coordonnée par le réseau ASTRE, réseau arts plastiques et visuels Nouvelle Aquitaine. De nombreux partenaires se sont associés généreusement à ce projet et ont permis sa réalisation : le CRAFT Centre de Recherche des Arts du Feu et de la Terre, L’ENSA Ecole Nationale Supérieure d’Art de Limoges, l’Atelier du Blanc Aurélie Vrignon, l’atelier Jean Louis Puivif, MASH France Marie Anne Saint-Hubert et beaucoup d’autres…

Ce programme « autres multiples » développé de 2018 à 2021 a été organisé en quatre phases de réalisation :

1) La construction curatoriale du projet par l’association et le collectif LAC&S/Lavitrine.

2) La recherche et l’élaboration des processus de réalisation porcelaine par les artistes en collaboration avec les Ateliers d’art et les entreprises associées.

3) Le développement, la mise en œuvre et la production en série de vingt exemplaires par des entreprises partenaires.

4) La présentation et la diffusion spécifique des œuvres multiples dans le cadre de l’exposition.

Multiple

La spécificité et les contraintes techniques de la porcelaine relèvent moins de l’artisanat que de l’industrie. De par sa nature, la reproduction des formes par moulage reste le procédé de production le plus développé. Par ailleurs, dans le champ de l’Art, si une « œuvre multiple » n’est pas une duplication, mais la réalisation d’une œuvre en plusieurs exemplaires sous la direction d’un artiste, la reproduction et ses différents enjeux restent la problématique privilégiée pour une investigation de l’idée de Multiple. Les multiples sont des œuvres artistiques qui reflètent la diversité de la création actuelle. Véritables supports de recherches et d’expressions, leur pertinence plastique et sémantique les inscrit dans des formes d’expression à part entière.

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nfois autres multiples


FIBRES VÉGÉTALES / FILS TEXTILES

Adeline Contreras – Marie-Noëlle Fontan – Justin Palermo

9 octobre – 19 novembre 2021

Les fibres végétales ou cellulosiques issues des feuilles, des tiges, de la sève ou des poils séminaux des plantes sont des fibres naturelles. De ces fibres sont extraits des faisceaux ou filaments qui deviennent fils textiles après de multiples opérations mécaniques.
Face au défi du développement durable, le textile se ré-invente : le coton, à terme sera bio et éthique, les filatures du lin et du chanvre s’organisent en France, là où ces plantes sont cultivées en abondance, l’ortie et le genêt autrefois transformés en fil restent
toujours en attente d’exploitation.
Les trois artistes présents dans cette exposition brodent, tissent, tressent les fils de coton, lin, chanvre écrus ou teints naturellement. Ils intègrent dans leurs réalisations de multiples végétaux glanés au cours de marches en forêt, en montagne, sur les bords des rivières, ou réparent ces végétaux endommagés.
Martine Parcineau

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fibres végétales, fils textiles



L’ESCAMOTEUR 

Clément Boudin, Julien Salban-Créma

4 août – 11 septembre 2021

Lavitrine invite cet été les artistes Clément Boudin et Julien Salban-Créma à s’emparer du lieu dans un format expérimental, au croisement de l’atelier d’artiste, la résidence de recherche et l’espace d’exposition. Le lieu devient ainsi à la fois un espace de travail, d’expérimentation et d’accrochage, dans lequel l’art est montré en train de se faire.

L’escamoteur c’est le prestidigitateur, le magicien qui fait un tour, ou l’illusionniste. C’est aussi une figure qui a fait l’objet d’une représentation par le peintre Jérôme Bosh, à l’aube du XVIème siècle – tel un autoportrait de l’artiste ?

Les artistes Clément Boudin et Julien Salban-Créma s’emparent de cette figure à deux reprises. L’Escamoteur devient d’abord une revue, en 2016, qui s’emploie à tisser des liens entre l’art et les mouvements d’émancipation et de résistance. Puis l’Escamoteur prend la forme d’un accrochage muséal à Lavitrine en 2021, qui présente un ensemble d’œuvres sensibles aux problématiques esthétiques, politiques et sociales de leur époque.

L’Escamoteur est dès lors un projet dans lequel l’art se retrouve uni à la contestation. La contestation des processus de légitimation et d’autolégitimation de l’art, la contestation d’un art réservé à une élite, et la contestation d’un art marchandise, devenu productif plutôt que créatif.

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L’Escamoteur


Oscillations
Une sélection dans la collection d’Ana D.

Gilles Balmet, Laure Catugier, Cyril Galmiche, Guillaume Meigneux , Skander Zouaoui

5 juin – 17 juillet 2021 

La collection d’Ana D. est une collection de vidéos d’artistes qui invite à questionner l’architecture dans l’image en mouvement.

L’idée de l’architecture ne peut plus être pensée sans les liens qu’elle doit opérer avec l’urbain, le paysage, le territoire, les nouvelles données environnementales et les différentes revendications sociétales, la culture d’un pays. Certains architectes, urbanistes et philosophes relancent la question de l’architecture en reposant « la question de la vie et de son installation, de l’usage du monde et du quotidien des hommes, de leurs archaïsmes et de leurs nouveautés, de la matière et de sa disposition, de ses limites et de sa gravité, du temps en complément de l’espace où réside peut-être le sens même de l’architecture. ». [1]

Comment les artistes interrogent-ils les lieux de vie et les territoires ? Comment utilisent-ils l’image en mouvement pour nous faire partager et ressentir leurs points de vue ? Avec quelles images, quelles postures, quels gestes?
Leurs questionnements portent aussi bien sur l’urbain et sur l’architecture comme constructions que sur un ensemble de phénomènes singuliers propres à la situation actuelle de l’homme dans et face à son environnement.

Ne disposant pas d’espace de monstration, La collection d’Ana D. est par essence mobile et à l’image même de ce qu’elle souhaite partager – l’œuvre d’art -, elle se définit à chaque fois à travers des lieux et leurs narrations. Qu’il s’agisse d’investir des salles de projection ou des lieux d’exposition, la même envie est présente : offrir aux différents publics des moments de rencontre avec les artistes, avec le médium vidéo, avec des points de vues singuliers et originaux qui nous permettent un questionnement ouvert sur le monde d’aujourd’hui.

1. In « L’indegfinition de l’architecture », Benoiht Goetz, Philippe Madec et Chris Younefs, Editions de La Villette, Paris, 2009, p.26



Mise en vitrine de l’artiste au travail – SÉRIE DE PERFORMANCES – novembre & décembre 2020

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Mise en vitrine de l’artiste au travail est un dispositif mis en place par l’artiste Kristina Depaulis. Durant un temps donné, l’artiste s’approprie un espace exigu : la vitrine du 6 rue Raspail à Limoges. Ce local de l’association LAC&S-Lavitrine devient un espace de création. L’action est aussi diffusée en ligne (via Skype), où il est possible de suivre l’évolution du projet et communiquer avec l’artiste.

Sensible au contexte actuel, elle s’inscrit en résistance et interroge la situation : Qu’est ce que d’être confiné dans un espace réduit ? Comment lutter contre l’isolement ? En quoi nos interactions sont-elles bouleversées ? Que devient le corps ?

Kristina Depaulis a ensuite invité d’autres artistes à s’approprier ce dispositif afin d’échapper à l’isolement en créant du commun.

INSULAIRE / l’artiste au travail  Kristina Depaulis 
23, 24 et 25 novembre de 9h à 17h

novembre 2020 – deuxième confinement
Occupation de la vitrine du local 6 rue Raspail tenue par l’association LAC&S.
Petit espace sans réelle destination où je m’expose travaillant et tentant de rétablir un contact. Ou comment sortir d’une forme d’insularité contextuelle. 
Du temps passé cloîtrée, pour faire quoi ? Avec qui ? Comment poursuivre ce travail de lien qui m’habite loin de l’autre, celui avec lequel je construis ? Alors je m’installe, j’utilise un espace trop petit, mal agencé, inadapté mais visible des deux côtés, en contact. Travailler n’est-il pas le mot d’ordre ? D’accord mais en résistance ! 
La vitre entre nous ! L’écran entre nous ? La possibilité d’échanger via une transmission en direct ?
Sculpter une île pour en sortir ! Un île soluble en amidon de maïs, une île sans conséquences en combinant et répétant le même geste, des heures durant, le temps qu’il faudra pour remplir et sortir.
 
Le site de l’artiste : http://www.kristina-depaulis.fr/

Portraits, Les Mémoires d’un Fou, Nicolaï Gogol – Lidia Lelong
5 et 6 décembre de 10h à 17h

Portraits est une série de dessin en cours. Chaque dessin contient la retranscription manuscrite d’un livre complet. Les lignes écrites se superposent et deviennent illisibles pour former le « portrait » du roman, de la nouvelle, de l’essai. Chaque portrait devient pour moi l’identité subjective de l’histoire, l’empreinte digitale, le reliquat d’une rencontre marquante.

Le site de l’artiste : http://lidialelong.com
 
À force de se planter on devient une fleur Jeanne Ducau
10 décembre de 10h à 17h
 
L’artiste au milieu de son médium de prédilection : les fleurs artificielles. Objet de déco désuet, récupéré, il fait écho dans le travail de Jeanne Ducau au décor floral très présent sur la porcelaine de Limoges. Kitsch, comme le bouddha de jardin à recouvrir durant ces jours en vitrine. Symbole de sagesse et de paix intérieure acquise pendant ce deuxième confinement, c’est dans un état méditatif que l’artiste va entièrement le recouvrir jusqu’à la perte même de l’objet.
 
L’action réalisée sera donc un recouvrement décoratif d’un bouddha de jardin et d’une colonne. Les fleurs servant au recouvrement seront dans l’espace, saturant celui de la vitrine. Très colorées, elles auront un impact visuel direct avec la rue. Le bouddha sera placé sur une colonne afin qu’il ressorte de la masse de fleurs qui m’engloutira quasiment.
 
J’aurais uniquement besoin d’un pistolet à colle, de bâtons de colle, d’une multiprise pour brancher à la fois mon ordinateur, le pistolet ainsi que mon téléphone pour multiplier les lives etc.

Instagram de l’artiste : https://www.instagram.com/dan.juco/
 
Tout petit chantier – Aurélie Gatet
18 décembre de 10h à 17h
 
Aurélie Gatet propose au travers de son Tout petit chantier, un temps de recherche pour une prochaine pièce : la maquette d’un univers à petite échelle en construction ou reconstruction, prêt à être coloré. Durant cette étape test du travail, il s’agira de réaliser des moulages en plâtre pour créer les monuments, et/ou les ruines de cet univers.


RASSEMBLER

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RASSEMBLER – une exposition du Collectif ACTE
Du 03 octobre 2020 au 07 novembre 2020
Vernissage le 02 octobre de 16h à 20h

Guillaume Abdi / David Falco / Aurélie Mourier / Fanny Guérineau / Julie Monnet / Benoit Pierre / Dominique Robin / Nadia Sabourin / Florian de la Salle / Marie Sirgue

à Lavitrine / Limousin Art Contemporain & Sculptures / 4, rue Raspail 87000 Limoges

Les collectifs d’artistes Lac & S et ACTE, respectivement implantés à Limoges et à Poitiers organisent deux expositions qui présenteront au public de chacune des deux villes une sélection d’œuvres d’artistes, membres des collectifs.
L’exposition RASSEMBLER est l’une de ces deux expositions présentant les artistes du collectif ACTE. Florian de la Salle, membre du collectif, s’est chargé du commissariat d’exposition, soit de la sélection des œuvres et de la scénographie d’ensemble.

Rassembler
v. tr. Attesté au XIIe s. (v. 1155), signifie d’abord « réunir (des personnes) vers soi, autour de soi », puis « dans un même lieu » (1549) et aussi « assembler de nouveau ». À la différence du verbe simple, il a gardé le sens de « mettre ensemble (des personnes) », sens où sembler est beaucoup plus rare ; il est alors concurrencé par réunir. Se rassembler v. pron. (1549) a remplacé l’intransitif, employé en ancien français. En parlant des choses, rassembler n’entraîne pas une unité fonctionnelle, comme assembler, mais suppose que les éléments réunis soient dispersés ; il a aussi un usage abstrait (fin XIIIe ; puis XVIIe s.), par exemple dans rassembler ses idées (1829), ses forces (1835).

Plus d’informations : https://www.collectif-acte.fr/rassembler

Contacts : 05 55 77 36 26 / lavitrine.limoges@gmail.com / lavitrine-lacs.org

Expositions croisées LAC&S-Lavitrine/Collectif ACTE avec les soutiens du Ministère de la Culture-DRAC Nouvelle-Aquitaine,
le Conseil Régional Nouvelle-Aquitaine.
LAC&S-Lavitrine et le Collectif ACTE sont membres de la FRAAP et de Astre/Réseau arts plastiques et visuels Nouvelle-Aquitaine.


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LE MOUVANT IMMUABLE, Flora Basthier
 
Exposition du 1 Juillet au 10 Septembre 2020
à Lavitrine – 4, rue Raspail – 87000 Limoges
 
 
Exposition « en vitrine à Lavitrine », visible depuis la rue, en journée et en soirée.
Pour clore l’exposition, un finissage aura lieu le 10 septembre à 18h à Lavitrine.
Ce moment sera l’occasion de rencontrer l’artiste Flora Basthier
 
 
 
 
Le travail plastique de Flora Basthier gravite autour de la notion de déplacement, entre processus et trace, Elle s’attache à retranscrire la matière en mouvement, dans une esthétique fugitive. La dichotomie du mouvement et de l’inerte est un questionnement que l’on retrouve souvent dans ses productions plastiques. Cette dualité se retrouve dans le concept de l’exposition, l’idée d’une passerelle entre deux espaces vitrine/rue, privé/public, intérieur/extérieur… Ainsi, l’installation ici proposée sous-entend l’idée du mouvant et de l’immuable, et peut être à un moment donné d’un changement d’état.
La forme proposée est celle du pneu muré. Composée entièrement de matériaux de récupération, elle apparaît ainsi dans une temporalité suspendue, un entre deux où la matière est en sursis. De la composition éphémère au rassemblement de matériaux à la symbolique opposée, cette forme sculpturale se montre comme un point en volume, dans l’espace, un soubresaut dans le temps. Elle évoque plusieurs temporalités à la fois, telle une abstraction du kairos. Ainsi cette sculpture se trouve toujours à la jointure de deux notions : l’action et le temps.
L’installation se présente comme un ensemble évolutif, ce qui donnera ainsi à voir de nouveaux points de vue tout au long de l’été.
 

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Human services

Exposition visible du 21 février à fin mai 2020 (plus d’informations sur la date de fermeture ultérieurement)
Vernissage le jeudi 20 février à 18h00

AVEC : Ursula BIEMANN, Lauren HURET, Sasha ROMASHKO, Stéphane DEGOUTIN / Gwenola WAGON, Silvio LORUSSO, Sebastian SCHMIEG, Jennifer LYN MORONE, Elisa GIARDINA PAPA, Marilou PONCIN, Leslie RITZ / Julien SALBAN-CREMA.

COMMISSARIAT D’EXPOSITION : Franck BAUCHARD et Jean GILBERT.

EVENEMENTS
20 Février
19h00 : performance de Leslie Ritz et Julien Salban-Créma, à l’occasion du vernissage
19h30 : Lecture de Nathalie Quintane, à l’occasion du vernissage

21 Février
14h30 : Visite de l’exposition Human services, animée par Franck Bauchard, commissaire de l’exposition, et les artistes présents.
16h30 (hors les murs) : Conférence débat avec Yves Citton au CIRA Limoges.

Exposition réalisée par l’association PAN! et LAC&S – Lavitrine, dans le cadre du Printemps des poètes 2020.
LAC&S Lavitrine : ouvert du mercredi au samedi de 14h30 à 18h30

Human Services est une exposition consacrée aux nouvelles formes de travail provoquées par les réseaux de communication réunissant une dizaine d’artistes de divers horizons, de la région à l’international.
Si à une époque la cybernétique a été le vecteur des formes utopiques de travail marquées par la convivialité, l’horizontalité et l’efficacité, nous sommes aujourd’hui devant des réalités autrement plus difficiles.
Human Services met en exergue et en relation trois phénomènes concomitants, mais habituellement dissociés, et qui pris ensemble esquissent les contours d’un monde du travail en mutation marqué par une précarité croissante.
L’hyper-emploi est le terme qui désigne notre activité en ligne et la manière dont elle contribue à créer des données et de la valeur confisquées par les grandes plateformes numériques.
Celles-ci ont considérablement développé le travail immatériel rémunéré au prix d’une dégradation dramatique des conditions du travail. Il englobe désormais l’espace privé et s’agence sur la temporalité continue et sans fin du 24/7. Un taylorisme dit numérique organise et calque le travail humain sur le temps de la machine.
Les plateformes numériques sont enfin aujourd’hui des facteurs décisifs de l’intégration et de la globalisation économique. Elles constituent une infrastructure globale et planétaire produisant un gigantesque sous-marché de l’emploi basé sur le travail à distance. Les données, les compétences et la force de travail peuvent désormais circuler sans entrave alors que les individus sont immobilisés. La notion de migration virtuelle a été avancée pour désigner cette nouvelle configuration globale du travail où il y a migration sans migrants.
Pour la plupart très récentes, les œuvres de l’exposition explorent sous divers angles ces dynamiques qui convergent vers un biocapitalisme où la vie finit par se confondre avec le travail. Elles multiplient aussi les registres, de l’effroi à l’humour, tout en pointant de manière insistante la vulnérabilité des plus fragiles face à ces évolutions.
Franck BAUCHARD

LES ARTISTES / LES ŒUVRES

Ursula Biemann, Remote sensing, 2003 Essai vidéo, 53 mn
Résultat de deux ans de recherche, Remote Sensing (Captations à distance) est une vidéo en split screen qui dessine les topographies du commerce globalisé du sexe, en lien avec les médias satellitaires et autres technologies de l’information géographique qui permettent de visualiser une globalité. La vidéo met au jour une géographie multicouche où la mobilité et la migration des femmes est liée aux économies illégales et aux implémentations des nouvelles technologies.
https://www.geobodies.org/

Stéphane Degoutin / Gwenola Wagon, L’individu terminal, 2020
Manuel pour salle de réunion, table et chaises.
L’individu-terminal travaille dans un entrepôt Amazon, conduit des personnes pour Uber, livre des repas ou des produits pour Foodora, rend des petits services avec Lulu dans ma rue, se déshabille sur la plateforme LiveJasmin… like son selfie sur Instagram, tombe amoureux sur Tinder, habite chez Airbnb, partage la forêt qui brûle sur YouTube Etc.

Lauren Huret, Praying for my haters, 2019
Boucle vidéo 4K, 17 minutes. Création sonore : Antoine Bellini Co-production : Centre Culturel Suisse Paris, Pro Helvetia
L’artiste Lauren Huret est partie à Manille aux Philippines, en Juin 2018, afin d’enquêter sur le travail des modérateurs et modératrices de contenu, exposés à des milliers d’images traumatisantes chaque jour. Ces personnes, engagées par les entreprises des réseaux sociaux tels que Facebook, trient sans relâche les « contenus utilisateurs » pouvant circuler sur les plateformes en ligne et déterminent de leur libre circulation. Lauren interroge les conséquences psychiques et physiques de ce travail à travers son concept « d’images maudites », ainsi que ses effets à long terme pour nos sociétés.

Silvio Lorusso, Shouldn’t You Be Working?, 2016
Shouldn’t You Be Working ? (Tu Ne Devrais Pas Travailler ?) est le message que StayFocusd, un plugin de navigation comptant 600 000 utilisateurs, fait défiler sur votre écran quand le temps que vous avez réservé aux réseaux sociaux et à la procrastination est épuisé. Mais pourquoi garder pour le seul écran la honte de la paresse ? Avec le sticker Shouldn’t You Be Working ?, l’angoisse du travail vous accompagnera partout.
https://silviolorusso.com/work/shouldnt-you-be-working/

Silvio Lorusso & Sebastian Schmieg, Five Years of Captured Captchas, 2017
Five Years of Captured Captchas (5 ans de captchas capturés) est une série de cinq livres format leporello d’une longueur totale de 90 mètres, la chronique de chacun des captchas que nous avons résolus pendant cinq ans. Reconnaissant que la plus grande partie de ce travail a été fait pour Google, Five Years of Captured Captchas est aussi un rapport quinquennal qui célèbre une collaboration féconde avec cette entreprise.
http://five.yearsofcapturedcapt.ch/as

Jennifer Lyn Morone, Meeting minutes vidéo 5’25’’
On attend des sociétés que leur conseil d’administration se réunisse au moins une fois par an. Le « procès-verbal de séance » est une procédure nécessaire visant à produire un compte-rendu synthétique de ce qui a eu lieu. Dans Meeting Minutes, Morone apparaît en tant que directrice, trésorière et secrétaire de JLM inc., ce qui illustre les multiples identités qu’elle a du prendre pour remplir les différentes tâches indispensables pour devenir une société.
http://jennifermorone.com/meetingminutes.html

Elisa Giardina Papa, Technologies of care Installation vidéos
Technologies of Care (Technologies du soin) documente les nouvelles façons d’externaliser le service et le travail de l’affect, explorant des sujets tels que l’empathie, la précarité et le travail immatériel. Les travailleurs interviewés sont basés au Brésil, en Grèce, aux Philippines, au Vénézuela et aux États-Unis. À partir de nombreux sites et applications, ils fournissent aux clients des produits et des expériences personnalisées, de la stimulation érotique, de l’accompagnement et du soutien affectif.
http://www.elisagiardinapapa.org/

Marilou Poncin, Welcome to my room
Vidéo, 13’
Welcome to my room est une invitation dans le monde du caming. Vous y trouverez: deux filles, deux chambres, deux ambiances ainsi que deux points de vue sur cette pratique de la sexualité en ligne. Entre confessions, questionnements sur la féminité, jeux de rôle et conversations salaces sur les chats, vous partagerez avec elles un moment hors du temps, dans le monde des fantasmes virtuels.
Actrice – Inès Chabant & Regina Demina Assistante réalisatrice – Kiana Hubert-low Chef opérateur – Raimon Gaffier Assistant lumière – Nils Maisonneuve Son – Paul Kusnierek & Yohann Henry

Leslie Ritz / Julien Salban-Créma, C to C by D&G 21, 2017
Evénement avec structure en bois, édition papier, textiles et papiers peints
Pour sa deuxième édition et apparition “en dur”, Dick and Gina voudraient restituer leur nouveau “cornet”, édition de feuillets libres retraçant les points forts de leur présence sur la plateforme de pornographie amateur live Chaturbate.
C’est par un discours, qu’ils débuteront l’inauguration de leur live et mettront à jour les logiques du lieu qu’ils infiltrent. L’édition papier est conçue comme un ensemble de documents qui rassemble ce qui constitue les conditions de travail de Dick and Gina eux-mêmes, fiction documentée, constellation archivée et dérives esthétiques de la plateforme. Pour les nouveaux travailleurs de la jouissance en ligne, Dick and Gina n’est pas un syndicat. Sans revendication, ils travaillent pourtant à opérer en miroir constant de la plateforme.
1 Consumer to Consumer / Chaturbate to Capital, Dick and Gina

Sasha Romashko, Tinder, 2017-2019
(projet en cours, nombre de portraits indéfini) Série de portraits, 8×10 cm chacun, huile sur toile.
Swipe right, swipe left – voilà une série des visages captés et oubliés tout de suite ; une histoire de rencontres sans vis-à-vis avec ceux qui prétendaient mettre en avant leur individualité, leur unicité, et qui, paradoxalement, font partie d’une foule dépersonnalisée et anonyme.
My Friend, 2015 4 parties, 40×30 cm chacune, gouache sur papier.
Lorsque le signal est faible l’image sur Skype se pixellise, se détruit. On perd une partie de l’information qu’on reçoit de notre interlocuteur. Que deviennent pour nous les images de nos proches qu’on voit plus souvent sur Internet que dans la vie réelle ? À mes amis.

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Affiche 12-19

Actions, séries, multiples #3 + Autres multiples édition 2019

Exposition visible à Lavitrine du 7 décembre au 25 janvier 2020
Vernissage le samedi 7 décembre à 18h00

« ACTIONS, SÉRIES, MULTIPLES » : exposition-vente composée de petites œuvres : multiples (volumes, objets) ou éléments de séries (dessins, collages, photos) et œuvres immatérielles (performances, lectures…)
Avec : Donald Abad, Catherine Bernis, Jean Bonichon, Laëtitia Bourget, Isabelle Braud, Vincent Carlier, Ho-Chen Cheng, Michèle Cirès-Brigand, Gaspard Claude, Florent Contin-Roux, Nicolas Delliac, Jean François Demeure,Kristina Depaulis, Alain Doret, Editions La Regondie, Laurie Anne Estaque, Delphine Gigoux Martin, Chrystèle Lerisse, La Meute de Lupercus, Miguel Angel Molina, Martine Parcineau, Félix Patte, Rémy Pénard, piot laurent dit LO-renzo, Gaël Potié, Carole Rivalin, Alain Sadania, Nathalie Secardin, Audrey Simpson Mariott, Joëlle Thabaraud, Dominique Thébault.

« AUTRES MULTIPLES » est un projet de création de volumes sériels réalisés par des artistes contemporains en collaboration avec des entreprises et/ou des ateliers de porcelaine. Cette exposition «Autres multiples» présente les prototypes de l’édition 2019.
Avec :  Bernard Calet, Kristina Depaulis, Florent Lamouroux, Eloïse Le Gallo, Lidia Lelong, Bruno Peinado.

ÉVÉNEMENTS:
samedi 7/12 : Dès 14h30, « coudre dans la main d’un autre », performance participative de Laëtitia Bourget.
Dès 19h00, performance de Jean Bonichon puis de Eloïse Le Gallo.
samedi 21/12 : Dès 14h30, signature de ses livres par Chrystèle Lerisse.
samedi 25/01 : Dès 14h30, « coudre dans la main d’un autre », performance participative de Laëtitia Bourget. (coupon de performance individuelle en vente tout au long de l’exposition)

 

 

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Affiche PlaytimePlaytime

AVEC : Guillermo Mora, Hisae Ikenaga, Jean François Leroy, Miguel Angel Molina.
COMMISSARIAT : Miguel Angel Molina

Exposition visible à Lavitrine, du 9 octobre au 29 novembre 2019.
Vernissage le samedi 5 octobre à 17h.

LAC&S Lavitrine : ouvert du mercredi au samedi de 14h30 à 18h30

« Il faut […] instaurer entre l’homme et l’immense appareillage technique de notre époque, un “espace de jeu” inédit « 
Walter Benjamin, L’œuvre d’art à l’ère de sa reproductibilité technique.

Walter Benjamin développe une première réflexion sur le jeu dans les souvenirs biographiques qui apparaissent dans la Chronique berlinoise et Enfance berlinoise autour de 1900. Il définit le jeu comme un travail de l’imagination mimétique sur la matière du monde. Le jeu produit une expérience authentique (anti-fonctionnelle) des choses.
Le jeu permet de détourner des objets de la vie ordinaire de toute fonctionnalité, utilité et rationalité : cette activité de détournement rapproche à son tour les ontologies du jeu, du langage et de la création, sous le prisme d’une même technique créatrice.

Playtime désigne ainsi le moment de la recréation ou le temps de jouer comme nous pourrions traduire littéralement de l’anglais. Playtime incarne pour ces artistes, le temps d’une alchimie improbable, d’une recherche fondamentale à l’écart des logiques qui régissent le monde..
À une époque où l’on s’interroge sur les désastres de la technique, le jeu désigne selon Benjamin le point de convergence de deux techniques « positives » car non rationalisées, la « première technique » étant la magie et la « seconde technique » reposant sur le jeu et l’expérimentation créatrice. Comme le langage, le jeu confère, par cette même activité de détournement, une aura poétique et métaphysique aux choses.

L’enfant est l’acteur par excellence de cette activité. Il trouve de l’autre dans le même, relie deux choses apparemment sans lien, construit des ponts invisibles, et pourtant cristallisables dans le langage, entre les choses : ceci en raison non pas de son statut d’enfant, de sa plus grande proximité avec une sorte d’innocence originaire ou de naïveté primitive, mais du rapport privilégié avec les choses qu’il acquiert par le jeu. Le jeu permet d’atteindre une sorte d’authenticité des choses par un travail non fonctionnel sur la matière du monde.

D’un côté, les enfants éprouvent le matériau dans et par le jeu, au double sens d’en faire l’expérience et de le mettre à l’épreuve, d’en vérifier la résistance. De l’autre, la mise à l’épreuve du matériau est productrice de nouvelles significations culturelles.

Les artistes présentés ont on commun une vision ludique de la création, de l’assemblage et du mix qui ont pour objectif la création de nouvelles réalités loin des classifications génériques.

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Plein air, Laure Subreville

Exposition du 1er août au 19 septembre 2019
Visible uniquement depuis la rue

Finissage le jeudi 19 septembre à 18h à Lavitrine puis à l’IF (Irrésistible Fraternité 8 rue Charles Gide 87000 Limoges)

Plein air est un projet entre musique et vidéo, né d’une série d’entretiens avec l’ethno- musicologue Jean-Michel Beaudet, spécialiste des orchestres Tulé chez les Wayãpi d’Amazonie centrale. Des recherches dans les domaines de l’anthropologie et de l’ethnologie sont prédominantes dans la pratique artistique de Laure Subreville. Elle a imaginé ici un projet de cérémonie contemporaine autour d’un même instrument : le synthétiseur. L’artiste collabore avec des musiciens bordelais. Mickael Apollinaire aussi connu sous son nom de scène Monsieur Crane, est le chef de file d’un ensemble de huit joueurs de synthétiseurs.
Le projet se découpe en plusieurs phases. Une résidence d’expérimentation a eu lieu à l’Espace29 (Bordeaux). Les morceaux composés lors de la résidence sont des oeuvres originales tournées vers la musique électronique « ambiantale » et « drone ».
Dans cette « cérémonie au synthé », chaque homme porte son instrument à bout de bras, fixe son ampli dans son dos et s’harnache des câbles et autres branchements. « Porter sa musique » participe à l’aspect performatif et visuel de l’oeuvre.
En deuxième partie, elle met en scène ses hommes-orchestres
dans une carrière de pierre. Le film propose un «live» en plein air des morceaux composés lors de la résidence. Les enjeux du son dans l’espace, de la résonance avec le paysage, la roche et de l’écoute entre les musiciens sont des thèmes fondamentaux de la vidéo.

Acteurs et musiciens: Monsieur Crâne, Lonely Walk, Plim Milp, Droit Divin, Yes Divulgation, Nino Ram.

Ce projet fait suite à la Résidence < 3, projet de coopération
proposé par LAC&S -Lavitrine (Limoges), le Confort Moderne (Poitiers) et Zébra3 (Bordeaux).


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Exposition du 27 juin au 26 juillet 2019
LAC&S Lavitrine : ouvert du mercredi au samedi de 14h30 à 18h30.

Vernissage le mercredi 26 juin à 18h00

Cette exposition est un partenariat entre l’ENSA Limoges et LAC&S Lavitrine.

Exposition des diplômes Art et Design de l’ENSA Limoges. 
Toutim 2019 présente une sélection de créations réalisées par les étudiants de 5eme année Art et Design dans le cadre de leur DNSEP (Diplôme national supérieur d’expression plastique).

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Hiatus

AVEC : Marie-Laure Moity, Kristina Depaulis, Aurélie Gatet, Jean-Marc Berguel, Mathias Le Royer, Jean-Baptiste Clavé, Lidia Lelong et Dominique Thébault.

Exposition visible à Lavitrine, du 3 mai au 15 juin 2019.
Vernissage le Jeudi 2 Mai à 18h.

LAC&S Lavitrine : ouvert du mercredi au samedi de 14h30 à 18h30

Un hiatus, une interruption, un interstice, un temps suspendu dans le vide, un trou, une béance, une panse, un glissement, un jeu où la réalité se perd en fiction.

Jean-Marc Berguel place entre parenthèses le hiatus de la réalité, il ouvre une brèche dans le langage et s’en saisit pour nous guider dans une fiction subtile qui pioche dans une multitude de registres avec rigueur et légèreté. L’énigme domine et nous place en équilibre sur le fil d’un récit à tiroir.

Insolations, 2019, Jean-Baptiste Clavé
impressions sur aluminium, dimensions variables
Insolations de Jean-Baptiste Clavé est issue d’une série de vingt photogrammes réalisés par apposition de volumes simples en graphite sur un support photosensible en aluminium. L’accent est mis sur l’impression de volume en 2D et demi. Les couleurs les plus claires sont les zones les plus proches du support lors de l’insolation ; un effet d’inversion se produit sur certains volumes. La photo-oxydation est un processus qui
concerne aussi bien les tissus biologiques ; l’oxydation des protéines oculaires peut être amenée par une trop longue ou forte exposition à la lumière du soleil, et causer une dégénérescence, le vieillissement de l’oeil. L’empreinte du carbone par la lumière fait d’Insolations l’imago d’un temps d’écriture.

S’exposer au mur… faire tapisserie, 2017, Kristina Depaulis
Une peau retournée faite de moquette, praticable, en attente.
Technique : 25m2 de moquette, couverture de survie.
La pièce est réalisée avec une moquette retournée, la gomme sur l’envers.
Au sol, le mur est un tapis retourné, découpé où se dessinent les vides de pièces d’habits. Un glissement inversé se prolonge dans le vêtement construit et épinglé au mur. Les enveloppes de moquette praticables accueillent le corps pour une expérience singulière de l’ordre de la posture et de la présence. S’engage alors un jeu d’exposition de son propre corps qui fait sculpture par l’acte.
L’ensemble délimite une zone à franchir (?)
Marcher sur le tapis, placer son corps dans l’habitacle, se vêtir et tenir un temps indéterminé. Lors de ce déplacement un élément se révèle : l’or lumineux de la couverture de survie que l’on replie sur soi s’éteint pour l’autre quand l’enveloppe se ferme.
Ne pas marcher sur le tapis et regarder l’autre agir, prendre place, s’inscrire dans l’espace comme un élément de l’oeuvre, le photographier épinglé au mur.

Aurélie Gatet poursuit une réflexion sur la discontinuité et l’image. Il est question de composer des images en y incluant des trouées, des réserves, des « manques », à la recherche de ce que pourrait être le degré zéro de la fiction. Le processus de création est une double mise en jeu : il s’agit de faire l’expérience de compositrice mais également celle de figurer dans l’image.

Juliette A., 2019, Lidia Lelong
Technique : bois, tissus, vent.
230 x 100 x 200 cm
Lidia Lelong interroge la fonction des arbres votifs et la manière dont les hommes, dans de nombreux temples bouddhistes ont remplacé ces arbres, autrefois présents, par de simples grillages tendus sur deux poteaux. Sur ce grillage, les croyants accrochent de nombreux rubans rouges où figurent des prières. Le rouge a laissé place à des rubans blancs immaculés, couleur du deuil en Chine. Les paroles ont laissé place au silence.

Mathias Le Royer
« Piscine-espace public, espace privé » et « Vue d’en haut » sont deux propositions différentes sur un même thème. La première est une sculpture, la seconde un collage. Dans les deux cas, on y retrouve des problématiques communes autour de l’espace public et de l’espace privé pour évoquer des notions de frontières visibles ou invisibles, de paysage ou d’aménagement du territoire.
« Piscine-espace public, espace privé »,sculpture version 1 s’inspire de vues aériennes de paysages habités
par une grande quantité de piscines en extérieur et à usage privé.
Ce relief en creux suggère que de petites piscines ont laissées une empreinte de leurs formes sur une surface d’eau. Leur disposition redessine les contours d’une piscine olympique. Entre chaque forme, des murs opaques délimitent des espaces fermés. Cette sculpture insinue que l’espace privé divise l’espace public en posant des frontières faisant ainsi obstacle aux échanges entre chaque espace.
« Vue d’en haut », collage version 2, est un collage de piscines découpées dans des magazines publicitaires. Ce collage est un travail en amont de la sculpture au même titre qu’un dessin. Il permet de rendre visible des intentions, entre-autre ici la juxtaposition d’une piscine olympique à des piscines de petites tailles. Les découpages suggèrent des espaces fermés qui sont éloignés les uns des autres où les groupes d’individus ne communiquent pas.

JETS D’EAU 2007, Marie-Laure Moity
6 photographies numériques 18×24
Un personnage principal qui est autre. L’homme se positionne derrière son objectif. Objectif de se faire séduire par la pause. Mais l’objectif est de fixer cette photographie. Souvenir d’un lieu objectif, pourtant là, se trouve l’imposteur. Celui-là même qui est le voyeur d’une scène sans objectifs, sans motifs apparents, qui ne parle que d’elle-même, que d’eux…Amateur de l’instant, l’objectif devient cette photo, professionnel du moment, l’objectif est cette image.
Clémence Thébault, 2007

« l’air de rien et autres chants », 2019, Dominique Thébault
Installation. +/- 6m2 au sol.
20 miroirs – 20 vessies de porc – 3 enceintes BT et bande son.
« L’air de rien » est une installation visuelle et sonore.
Sur le mode de la duplication, par des jeux de miroirs piégeant le visiteur, elle associe des images virtuelles à des matières organiques présentes en tant que tel. Les vessies de porc gonflées de vent portent les images et le chant des grenouilles ponctue le temps de l’observation. Ce dispositif, aux nombreuses facettes : du virtuel et du tangible, du dur et du mou, du cercle et du carré, de l’air et du son, questionne les notions de présence et de dissemblance. Dans un jeu de fragmentation, d’éclatement, de multiplication, il tente de recomposer un ensemble… où l’oeuvre nous regarde.
Merci à Romain Thébault pour la bande son, aux grenouilles des douves du château de Chenonceaux, et à J. de La Fontaine .
Les artistes interrogent des moments retenus comme ceux qui précèdent ou suivent les événements, où des espaces de vide comme ceux qui sont prêts à accueillir ou ont déjà accueillis. Autant de pistes explorées qui se rejoignent dans un entrebâillement et laissent voir la richesse de l’anfractuosité.

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A PLAT, L’HORIZON
Benoît Géhanne

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Exposition du 18 janvier au 22 mars 2019
LAC&S Lavitrine : ouvert du mercredi au samedi de 14h30 à 18h30.

Vernissage le jeudi 17 janvier à 18h

Cette exposition est un partenariat entre Chamalot – Résidence d’artistes et LAC&S Lavitrine.

Confronter le regard à ce qui échappe : qu’y a-t-il derrière l’horizon ? C’est, en quelque sorte, la question qu’élabore Benoît Géhanne avec À plat, l’horizon. Cette exposition présente des œuvres réalisées dans le cadre d’un projet avec Chamalot-Résidence d’artistes et poursuit une recherche menée avec l’exposition Retenue (1/06 au 30/09/2018). À plat, l’horizon propose ainsi un point de vue documenté cheminant entre trois barrages hydrauliques : celui de Bort-les-Orgues, de l’Aigle et du Chastang. De ces barrages, Benoît Géhanne a collecté des gestes, des couleurs, des bruits, des lignes à l’aide de photographies et de dessins. Ces documents sont devenus la matière première à découper. Benoît Géhanne n’a pas retranscrit l’espace de ces barrages mais bien la déflagration que leur masse de béton nous impose.

Imaginons ainsi que, face à ces barrages et la saturation de matière qui nous submerge, nous suivons les détours d’une ligne. Cette ligne s’organise par instants et laisse voir par soubresauts. Quelque chose émerge et disparaît. Quelque chose : presque rien, des spasmes cassent peu à peu le trop grand. Ici, des formes métalliques reprises à l’huile sur des plaques d’aluminium révèlent dans leur épaisseur des vues coupées des barrages ou des machines. Là, des dessins, telles des photographies, laissent apparaître dans un tracé-décalque des détails de ces barrages-paysages. Peu à peu, la ligne se fait fiction : elle raconte non pas ce que l’on voit mais ce que l’on sent face au trop grand. Le dedans et le dehors se confondent alors. Plus exactement, l’entoure de l’œuvre participe à l’œuvre et le vide, s’intercalant entre deux formes pleines, inscrit son poids et sa présence dans le visible. L’espace crée les limites du visible et quand ce visible n’a plus de limite, nous recréons de l’espace pour le comprendre : tenter de le faire notre.

Benoît Géhanne installe une chose après une autre : une couleur, un bruit, une forme, un trait. Plus rien ne nous contraint, ni l’angoisse, ni la masse, seul le vide s’offre comme la retenue possible de ces barrages trop pleins. Le vide pour faire passer un amas de matière, la ligne pour faire sentir tout le relief de l’horizon. L’horizon mis à plat, le barrage mis à nu par ses regardeurs mêmes.

Emilie Houssa

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ACTIONS, SÉRIES, MULTIPLES

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Exposition-vente « actions, séries et multiples »
Samedi 1er décembre au samedi 22 décembre 2018 à Lavitrine, 4 rue Raspail 87000 Limoges.

Avec : Amandine Arlot, Aurélie Gatet, Aurélien Mauplot, Bernard Gilbert, Association Impression, Charlie Abad, Chloé Piot, Chrystèle Lerisse, Dominique Thébault, Gaëlle Maas, Emmanuelle Rosso, Hélène Delépine, Isabelle Braud, Jean Baptiste Clavé, Jean François Demeure, Jean Pierre Uhlen, Jim Fauvet, Julien Valageas, Kristina Depaulis, Laëtitia Bourget, Laurie Anne Estaque, Lidia Lelong, LO-renzo, Martin Bourdanove, Martine Parcineau, Michèle Cirès Brigand, Morgane Kabiry, Patrice Lefèvre, Pierre Charles Jacquemin, Pierre Redon, Rémy Pénard, Sylvain Guyot, Vincent Carlier.

Vous êtes amateur d’art et à la recherche d’objets singuliers pour les fêtes de fin d’année ?

L’association LAC&S – Lavitrine organise une exposition-vente où une sélection d’œuvres contemporaines de nombreux artistes sera exposée et mise en vente au public.
Photos, sérigraphies, dessins, petits objets manufacturés, sculptures et multiples sont autant d’œuvres à découvrir dans l’ensemble de la galerie.
Sont également proposées à la vente diverses actions artistiques, performances qui peuvent être réalisés à votre demande par les artistes.
Les œuvres peuvent être achetées sur place et emportées.
Nous vous attendons nombreux pour cette deuxième exposition-vente à Lavitrine !

Un événement sera organisé le samedi 1er décembre à partir de 14h30 autour de « Jeu de doigts » de Kristina Depaulis, suivi à 18h d’un pot/rencontre avec les artistes.

Les samedis 8 et 15 décembre, nous vous proposons de rencontrer les artistes de l’exposition de 14h30 à 18h30.

Le samedi 22 décembreLaetitia Bourget réalisera sa performance «Masser le silence» de 14h30 à 18h30 (coupon de performance individuelle de 25min en vente tout au long de l’exposition)

Horaires d’ouverture : du mercredi au samedi de 14h30 à 18h30.

 

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DES HISTOIRE DE FIL

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Exposition du 5 octobre au 24 novembre 2018
Vernissage le jeudi 4 octobre à 18h30 à Lavitrine

Avec : FRANCIS WILSON, CECILE DACHARY, JEANNE DUBOIS, VALENTIN ABAD, LYSE DROUAINE, KAREN HANSEN, CECILE BERTANI, SANDRINE PINCEMAILLE, ELISE FOUIN, VIVIANE RABAUD, TZURI GUETA, CECILE FEILCHENFELDT.

Le fil issu des fibres naturelles ou chimiques témoigne de processus ancestraux -nouage, tressage, tissage- et relie ces savoirs à l’industrie textile actuelle. La conception de pièces uniques apparaît lors des terrains d’expérimentation de l’École du Bauhaus (1919-1933). Puis, dans les années 60 avec la création de la Biennale de la Tapisserie de Lausanne (Jean Lurçat et Pierre Pauli) un nouveau paysage de l’art textile apparaît : les « fiber artists » se rassemblent autour de la matière en la traitant en organe vivant.
Le choix du fil est primordial et les formes naissent du poids et des particularités de cette matière. Les gestes de tissage, tressage, ne sont plus de l’ordre du savoir-faire, ils sont toutefois utilisés et de nouveaux entrelacements optimisent les reliefs, les effets colorés et les propriétés tactiles de ce matériau. L’art textile se poursuit « en réseau » en connexion avec le monde digital, le processus de l’imprimante 3D est la modélisation d’une forme à l’aide d’un fil de matière.
L’exposition fait état de cette diversité. Chaque exposant utilise le fil comme un véritable médium d’expression au service de son propos et nous incite à entrer dans son propre univers.
Martine Parcineau, commissaire de l’exposition.

 

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La Villa Marguerite, Rémi Duprat

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Exposition du 1 Août  au 15 Septembre 2018
Finissage le 15 Septembre à 18h à Lavitrine puis à l’IF (8 rue Charles Gide à Limoges)
 
Exposition « en vitrine à Lavitrine », visible depuis la rue, en journée et en soirée.
 
 

Dans le cadre du dispositif de coproduction < 3

< 3 est une résidence itinérante de co-production à l’échelle de la région Nouvelle Aquitaine qui permet la diffusion d’oeuvres d’art contemporain dans 3 vitrines.< 3 est un projet de coopération proposé par le Confort Moderne (Poitiers), LAC&S Lavitrine (Limoges) et Zébra3 (Bordeaux). Ces trois structures indépendantes initient des programmes de soutien à destination des artistes émergents ainsi que des projets de diffusion jouant avec le modèle de la vitrine. Elles regroupent leurs compétences et leurs moyens afin de développer un dispositif innovant pour la région Nouvelle-Aquitaine rassemblant les territoires Aquitain, Limousin et Poitou-Charentes. L’objectif est d’accompagner de jeunes artistes dans une nouvelle expérience de production, d’exposition et de mobilité au sein d’un réseau professionnel de l’art contemporain.

La démarche actuelle de Rémi Duprat s’articule autour d’une réflexion sur la quête d’exotisme, touchant aux pratiques et aux paysages, sur leurs modes de « consommation», et de « commercialisation ». C’est en s’attachant aux objets de loisir, de la notion de tourisme et de celle de l’image, que se traduit par les pratiques une vision esthétique et politique. Cette approche pose des questions sur les origines, l’interculturalité, les attitudes, qui peuvent être relatives et significatives d’un milieu. A travers l’exposition La Villa Marguerite, l’artiste approfondit cette « quête » en s’appuyant sur les images des villas et des maisons pavillonnaires.

Les images de ces nouvelles habitations modernes et normalisés, révèlent la vision d’un « eden » via l’usage de paysages produits, d’objets et d’une esthétique spécifique. Ce modèle de villa apparaît, comme une maison témoin, un showroom de l’habitat.

Le travail plastique de Rémi Duprat provient en partie de la rencontre d’une image et d’un objet domestique. C’est pour cela que le contexte et les objets présents dans ce standard l’intéressent : ils décrivent un parfait oasis factice dans lequel apparaît des comportements sociaux mettant en évidence de possibles vérités et les absurdités de notre temps.

Quelques éléments signes sont particulièrement investis dans cette installation : un bassin de faux marbre, une statue décorative de jardin, un archétype de bouquet de fleurs, un barbecue monument.

Ce projet est réalisé avec la collaboration de l’IF (Irrésistible Fraternité) et de l’atelier LE 313

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 MURMURI, Eve Ariza

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Du vendredi 4 mai au samedi 21 juillet 2018 à Lavitrine.

Vernissage le jeudi 3 mai 2018 à 18h30.

Canalisant la tradition de l’art de l’argile, l’artiste andorrane Eve Ariza travaille à la multiplication du bol comme contenant de vérité et de placidité. Le bol en céramique apparaît comme la première forme modelée par l’homme avec une intention. Elle accidente volontairement chaque base pour révéler une forme en forme de bouche, transformant ainsi son essence et laissant de côté son utilisation conventionnelle. L’énorme processus de la pratique de l’argile qui prend du temps devient ici un acte de rébellion apaisante. Ecouter et s’abandonner au matériau qui dicte, en quelque sorte, le rythme de vie de l’artiste.
Le projet poursuit la lutte de l’artiste contre le «bla», le concept de surconsommation et de suralimentation sur les images et les sons comme base tangible unique de la société actuelle. L’installation devient une expérience sensorielle car chaque bol révèle sa propre résonance naturelle. Libéré du fardeau de tout contenu narratif explicite, l’oeuvre provoque d’abord un intense dialogue physique avec le spectateur. Les lignes modelées formant autour des bouches béantes ressemblent à peu près aux ondulations formées par les ondes sonores. Les murmures qui émanent rappellent cette première vibration purement poétique à l’origine de toute communication humaine.

Eve Ariza, artiste andorrane, est née en France en 1973. Elle a étudié les beaux-arts et principalement la céramique à l’École Nationale Supérieure d’Art de Limoges. À partir de 1996, elle a participé à des expositions en France, en Espagne, en Hollande, en Italie, en Islande… Son travail est partagé entre la sculpture, souvent en argile, et des évènements engagés. Son combat contre le « Blabla », le manque d’éthique et de véracité dans la communication humaine actuelle, est un trait artistique présent dans toute son oeuvre.

Elle a représenté la Principauté d’Andorre à la 57ème édition de la Biennale de Venise avec une composition monumentale dénommée « Murmuri ».

Lavitrine 4, rue Raspail 87000 Limoges
Ouvert du mercredi au samedi de 14h30 à 18h30

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Présence(s)

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Du vendredi 2 février au samedi 7 avril 2018 à Lavitrine

Entre ésotérisme et dérision, métaphysique et burlesque, quand la rencontre des univers plastiques de Patrice Lefèvre et Aurélie Gatet s’invitent à Lavitrine et questionne la « présence » qui les anime.

Le travail de Patrice Lefèvre se construit à partir d’histoires, de phénomènes, de croyances qui questionnent notre rapport à la vérité et plus particulièrement à la véracité. L’artiste puise des images de récits, d’anecdotes ou de théories au potentiel à la fois absurde et magique  pour les réactiver et en recharger le contenu, nommer l’invisible et le rendre tangible.

Pour cette exposition, Oly Gatet tente l’expérience de se jouer de l’image de l’artiste, de la figurer. Quelque part entre réel et fiction, elle met sa propre image à l’épreuve du cliché de l’artiste et tente de faire bonne figure.

Lavitrine 4, rue Raspail 87000 Limoges
Ouvert du mercredi au samedi de 14h30 à 18h30

 

Exposition-vente « actions, séries et multiples »

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Du samedi 9 au 23 décembre 2017 à Lavitrine

Vous êtes amateur d’art et à la recherche d’objets singuliers pour les fêtes de fin d’année ?

L’association LAC&S – Lavitrine organise une exposition-vente où une sélection d’œuvres contemporaines de nombreux artistes sera exposée et mise en vente au public.
Photos, sérigraphies, dessins, petits objets manufacturés, et multiples sont autant d’œuvres à découvrir dans l’ensemble de la galerie.
Sont également proposées à la vente diverses actions artistiques, performances, lectures qui peuvent être réalisés à votre demande par les artistes.
Les œuvres peuvent être achetées sur place et emportées.
Nous vous attendons nombreux pour cette première exposition-vente à Lavitrine !

Un évènement sera organisé le samedi 16 décembre à partir de 16h autour de la présentation de performances.

Lavitrine 4, rue Raspail 87000 Limoges
Ouvert du mercredi au samedi de 14h30 à 18h30

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Le collectif LAC&S-Lavitrine présente une exposition hors les murs dans la galerie RDV à Nantes du 15 novembre au 23 décembre 2017, répondant à l’exposition « Faire la mort avec » du collectif RDV et accueillie à Lavitrine au printemps dernier.

Cette exposition collective réunit Dominique Thébault, Marie-Laure Moity, Kristina Depaulis, Aurélie Gatet et Jean Marc Berguel. « Aéré » explore nos rapports à la nature, au langage et au corps, mêlant réel et fiction au travers d’œuvres décalées.

Un hiatus, une interruption, un interstice, un temps suspendu dans le vide, un trou, une béance, une panse, un glissement, un jeu où la réalité se perd en fiction. 

Marie-Laure Moity pose la question d’un temps suspendu comme une absurdité, celle d’inter-funéraires disposés dans le rayon d’un commerce.

Dominique Thébault joue de pirouettes entre le plein, le vide, l’animal tronqué métamorphosé en sculpture poétique. 

Aurélie Gatet propose un travail photographique fait de paysages en « one shot » où des percées s’insinuent.

Jean-Marc Berguel place entre parenthèses le hiatus de la réalité, il ouvre une brèche dans le langage et s’en saisit pour nous guider dans une fiction subtile qui pioche dans une multitude de registres avec rigueur et légèreté.

Kristina Depaulis passe d’une peau à l’autre, interroge les déplacements plastiques de l’architecture au corps. Le mur est alors ramené en tapis et l’habit épinglé au mur. Elle propose un jeu d’enveloppes, de glissements, d’inversions qui noue un peu plus loin les relations complexes que nous tissons avec l’espace.

Les artistes interrogent des moments retenus comme ceux qui précèdent ou suivent les événements et les espaces de vide, comme ceux qui sont prêts à accueillir ou ont déjà accueillis. Autant de pistes explorées qui se rejoignent dans un entrebâillement et laissent voir la richesse de l’anfractuosité.

Galerie RDV
16 Allée du Commandant Charcot
44000 Nantes 

Horaires :
Du mercredi au samedi
de 14h à 19h et sur rendez-vous

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PATOYA
Fabrice Cotinat et Yu-Ting Su
Du 20 octobre au 2 décembre 2017

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Dans le cadre de La croisée des chemins, dispositif de soutien à l’art contemporain à l’échelle du Pays Ouest Creuse, les artistes Yu-Ting Su (Taïwan) et Fabrice Cotinat (France) ont été invités à réaliser une œuvre collective avec les habitants et structures locales de La Souterraine, lors d’une résidence artistique de 8 mois, de février à septembre 2017.

Leur réponse est un film, tourné et réalisé in situ. En écho à la célébration du millénaire de la ville, son titre est 3017. Le film a été l’occasion de rencontres et d’échanges avec les habitants, petits et grands.

Expérience d’un film sans acteur professionnel où tous les protagonistes sont des habitants qui ont abandonné, le temps des prises de vue, leur quotidien, leur travail afin d’endosser un rôle et de partager une aventure.

L’exposition « Patoya » présentée à Lavitrine retrace l’épopée de cette aventure, avec la projection du film 3017 d’une durée de 31 minutes.

L’équipe artistique et technique est composée de: Axelle Terrier, Morgane Kabiry, Rémy Lesterle, Hisashi Shimizu, Antoine Lainé, Axel Girard, Rainier Lericolais, Nicolas Delliac, Ho-Cheng Chen, Julien Badier, Caroline Douet-Agogué et Jonathan Bass.

Exposition du 20 octobre au 2 décembre 2017, du mercredi au samedi de 14h30 à 18h30. Vernissage : jeudi 19 octobre, 18h.                                                                                        Horaires de projection du film : 15h, 16h30, 18h

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MOANA FA’A’ARO, SUR L’ANTICHTONE
Aurélien Mauplot

Du 7 août au 21 septembre 2017

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Dans le cadre du dispositif « en vitrine à Lavitrine », Aurélien Mauplot s’approprie la première pièce de la galerie pour présenter son installation « Moana Fa’a’aro » du 7 août au 21 septembre, visible depuis la rue, de jour comme de nuit.

Nous vous donnons rendez-vous le 21 septembre à 18h pour une présentation par Aurélien Mauplot de l’ensemble de cette œuvre en forme de récit.

Aurélien Mauplot s’empare de Lavitrine avec une installation immersive. Depuis la rue, le spectateur devient témoin d’une réalité onirique.

Plus précisément, il s’agit de la représentation d’un rêve de Giulia Camassade, capitaine d’une expédition réalisée entre 2004 et 2008 à bord de l’Antichtone, partie à la recherche d’un site en Antarctique et d’une île du Pacifique, Moana Fa’a’aro (signifie en polynésien « l’endroit au large où aucune terre n’est en vue »).

Lors de son voyage entre le continent austral et l’île perdue, après des mois de mer, l’impatience mêlée à l’angoisse de l’inconnue submerge la jeune Camassade. Une nuit, elle rêve d’une avancée en forêt où elle ne fait que chuter et se déplacer en flottant dans un environnement sans terre, surchargé de racines et de plantes grimpantes. Elle explore alors ce monde étonnant, déformé de son réel, déplacé des possibles, où ce qui était un cauchemar lui permet d’anticiper ce qu’elle cherche, avant d’aller à la découverte.

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ISOSTASIE
Jean-Baptiste Clavé et Lidia Lelong
Du 8 juin au 22 juillet 2017

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Lidia Lelong, Belvedere Terra, 2017

Exposition « ISOSTASIE » présentée à Lavitrine, 4, rue Raspail, 87000 Limoges
Du 8 juin au 22 juillet 2017
Vernissage le 7 juin à 18h30
Artistes : Lidia Lelong et Jean-Baptiste Clavé

En empruntant un terme géologique décrivant un phénomène d’équilibre de masses rocheuses, Lidia Lelong et Jean-Baptiste Clavé nous emmènent de la sculpture à l’espace ; de l’espace à la notion d’édifice, de la notion d’édifice à celle d’architecture.
Les principes symboliques et techniques proposés dans Isostasie révèlent des questions d’échelle, de ressource et d’information.

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FAIRE LA MORT AVEC
Galerie RDV Nantes 
Du 14 avril au 24 mai 2017

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Cette exposition en partenariat avec la Galerie RDV de Nantes, aura lieu du 14 Avril au 24 Mai 2017.
Vernissage : jeudi 13 Avril à 18h30.
Artistes : Cécile Benoiton, Jean-François Courtilat
(commissaire de l’exposition), Béatrice Dacher, Antonin Gerson, Dorian Jude, Lucas Séguy.

Du du 14 Avril au 24 Mai LAC & S – Lavitrine accueille une exposition en partenariat avec la Galerie RDV de Nantes.

Note d’intention
de Jean-François Courtilat, artiste et commissaire de l’exposition

Après  » Faire la mort avec toi « , une première exposition présentée à l’Atelier (Nantes) en 2014, Jean-François Courtilat souhaite ouvrir un deuxième volet à Lac&s Lavitrine.

A travers le travail de six artistes plasticiens, le projet  » Faire la mort  » montre toute l’ambiguïté que les artistes d’art contemporain ont avec la mort.

Sous sa double casquette  d’artiste et de commissaire d’exposition, Jean-François Courtilat tient à démontrer encore une fois que l’Art est d’une certaine manière lié à la mort car il permet de saisir l’insaisissable. La mort est souvent une surprise et un scandale, le corps mort un tabou.

Surprise – scandale – tabou, des ingrédients souvent utilisés par les artistes. Leur travail et la mort ont quelque chose d’indicible , mais paradoxalement, ils permettent de saisir l’insaisissable, ce qui rejoint les mots de Camus « Vouloir, c’est susciter les paradoxes » 1 . Vouloir questionner l’inexorable fatalité rejoint aussi cette pensée de Freud qui voit ainsi l’origine de l’inquiétante étrangeté ² dans le familier.

Cette exposition illustre un thème intrinsèque à toute l’histoire de l’art. Ce qui nous interpelle içi, c’est la façon dont les créateurs contemporains s’en saisissent.
Pas de Thanatophilie, fascination névrotique de la mort, dans cette exposition mais des univers fascinants parfois proches du cabinet de curiosités, parfois des œuvres qui nous disent que la mort est le secret de la vie…

Ce projet d’expositions crée une pluralité de déploiements selon les contextes, les lieux, et les utilisations des espaces proposés. Au regard de la singularité de chaque conjoncture, un choix d’artistes et d’œuvres est opéré, mettant en évidence l’émergence de pratiques artistiques contemporaines. A travers ce choix, c’est une véritable mise en réseaux des artistes, des collectifs, des lieux, qui se met en place, au profit d’une synergie stimulante et créatrice (collectif BLAST avec Cécile Benoito, Paradise et CollectifR_ avec Béatrice Dacher et Antonin Gerson…). Des échos qui se tissent tout en réalisant une exposition autonome.

1. Albert Camus, Le mythe de Sisyphe, 1942
2. Sigmund Freud, L’inquiétante étrangeté, traduit de l’allemand en 1919

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TOURBILLONS ASCENDANTS
Artistes du Post-diplôme Kaolin
Du 15 février au 31 mars 2017

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Exposition des artistes du post-diplôme « Kaolin » 2015-2016 de l’ENSA Limoges : du 15 février au 31 mars 2017 à Lavitrine.

Artistes : Flora Basthier, Gaëtan Kohler, Jean-Julien Ney, Chloé Masson et Ewa Sadowska, en collaboration avec Aurélie Godard.

Du 15 février au 31 mars LAC & S – Lavitrine accueille la quatrième édition de l’exposition consacrée aux artistes du post-diplôme “Kaolin”, un programme de recherche en céramique contemporaine mis en place depuis 2011 par l’École nationale supérieure d’art de Limoges (ENSA).

Les cinq artistes de la promotion 2015-2016 – Flora Basthier, Gaëtan Kohler, Chloé Masson, Jean-Julien Ney et Ewa Sadowska – ont présenté dans la galerie les œuvres nées après 18 mois de travail partagés entre Limoges et Jingdezhen (Chine), deux capitales mondiales de la porcelaine.

« Vol en formation : technique de déplacement en V des oiseaux migrateurs visant pour chaque individu à profiter des tourbillons ascendants créés par l’animal précédent et à se diriger collectivement à l’aide des étoiles et du soleil. »

À l’image d’une stratégie de mouvement basée sur le partage des flux d’énergie, Aurélie Godard, artiste invitée par l’ENSA pour encadrer cette édition, a choisi de poser la question du travail collaboratif et du dialogue entre artistes au sein d’un groupe, de ses modalités ou de ses résistances. De l’entraide technique au partage d’expériences ou d’influences, comment le travail en commun entre des artistes aux sensibilités différentes et issus d’horizons variés se manifeste-t-il ? 

Le fruit des recherches des six artistes s’expose cette année dans trois lieux de la création artistique de Limoges : au Musée national Adrien Dubouché (du 7 février au 24 avril), à la galerie LAC & S – Lavitrine (du 15 février au 31 mars), et au FRAC Limousin (du 8 juin au 17 septembre). Chacune des étapes de ce parcours tripartite aborde la question sous un angle propre.

En premier, au Musée Adrien Dubouché. L’exposition « Vol en formation » présente un ensemble de réalisations qui interrogent la question de l’œuvre au sein du musée et se lira sous forme de parcours au sein de la collection du Musée. Comment s’approprier le musée et ce qu’il représente en tant qu’institution, architecture ou collection ?

Ensuite, une seconde exposition intitulée « Tourbillons ascendants » est installée à Lavitrine. Un vernissage est organisé le mercredi 15 février à 18hL’exposition rassemble un corpus de pièces qui répondent les unes aux autres, avec l’idée de circulation, de mouvement, et d’interaction avec le public. Aurélie Godard réalise dans ce lieu la mise en espace et les différents supports des pièces exposées.

Enfin, au FRAC-Artothèque du Limousin, en juin, l’ exposition « À l’aide des étoiles et du soleil » réunira des œuvres d’Aurélie Godard ainsi que des pièces des artistes Flora Basthier, Gaëtan Kohler, Jean-Julien Ney, Chloé Masson et Ewa Sadowska déjà montrées dans les différents lieux. À cette occasion, ces œuvres seront réinterprétées collectivement et une pièce à 12 mains sera également présentée dans une salle des réserves du FRAC.

Exposition en partenariat avec le Musée Adrien Dubouché et le FRAC-Artothèque Limousin.

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UNDERSHOOT : WE WHISTLE AND WE BLOW
Installation de Cindy Coutant
Du 20 décembre 2016 au 27 janvier 2017

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Dans le cadre de la co-production < 3
< 3 est une résidence itinérante de co-production à l’échelle de la région Nouvelle-Aquitaine qui permet la diffusion d’œuvres d’art contemporain dans 3 vitrines, l’écriture d’un texte critique et la réalisation d’une petite publication.
L’exposition « Undershoot » est un projet d’opéra textuel en trois actes, qui se déroule sur trois villes, dans trois structures différentes : Crystal Palace-Zébra3 à Bordeaux, Le Confort Moderne à Poitiers et LAC&S-Lavitrine à Limoges. Les trois actes se déploient et sont distincts dans leur forme mais liés, mettant en scène différentes machines-locutrices. Celles-ci prendront la parole, entre puissance virtuelle et undershoot en puissance ; avides de se faire entendre, de manière silencieuse mais visible.

« Undershoot »                                                                                                                                      
Mon travail interroge différentes formes d’énonciation. L’undershoot (ou target undershoot), en linguistique, est un phénomène de ratage de la cible articulatoire. Autrement dit, ce qui est prononcé par le locuteur n’arrive pas (ou mal) à son terme, ni, de fait, jusqu’à son destinataire. Les raisons de l’échec sont nombreuses : paresse articulatoire, bégaiement, acoustique interne et externe, etc., et les conséquences tragiques : entre le locuteur et l’auditeur, une incompréhension partielle ou totale ; pour chacun d’eux un sentiment d’échec, de ne pas être entendu ou compris.
Mon projet pour le dispositif <3, intitulé UNDERSHOOT prendra pour point de départ le phénomène sus-cité, en le transposant dans la « bouche » d’objets numériques. L’expérimentation sera double : il s’agira d’abord de trouver un dispositif d’écriture permettant à ces entités numériques d’entrer en « conversation », mais aussi d’orienter, pousser et réorganiser cette matière jusqu’à son point de fiction.                                          
Tout au long de la construction de ce projet, je m’associerai avec Jérémie Nuel, designer graphique et enseignant en pratiques numériques contemporaines à l’École supérieure d’art et de design de Saint Étienne. »

Cindy Coutant
Née en 1984, Cindy Coutant a été formée à l’École d’enseignement supérieur d’art et au Conservatoire de Bordeaux, puis à l’École supérieure d’art des Pyrénées où elle a obtenu son diplôme en 2012. En 2016, son travail a été montré à Lieu Commun, Toulouse ; au Palais de Tokyo, Paris ; au Frac Languedoc-Roussillon, Montpellier ; à Crystal Palace (Zebra3), Bordeaux ; au Confort Moderne, Poitiers.                                           http://cindycoutant.com

Finissage
Pour clore l’exposition, un finissage aura lieu le 2 février à 18h à Lavitrine, puis à 19h à l’IF, espace culturel de Limoges. Sous la forme d’une conférence-performance en lien avec l’installation de l’artiste à Lavitrine, cet événement sera aussi l’occasion de lancer une édition d’artiste : Undershoot et le projet < 3.       

Exposition programmée dans le cadre du dispositif de co-production < 3 organisé par le Confort Moderne, Zébra3 et LAC&S-Lavitrine

Programme des résidences & expositions du dispositif de co-production < 3

Cindy Coutant – UNDERSHOOT                                                                                                  

Bordeaux – Zébra3
Résidence du 25 août au 21 septembre 2016                                                                                       Exposition du 23 septembre au 23 octobre 2016                                                                         Vernissage jeudi 22 septembre à 18h30                                                                                                       Lieu : Programme de diffusion Crystal Palace – 7 place du Parlement à Bordeaux

Poitiers – Le Confort Moderne                                                                                                     Résidence du 5 au 17 octobre 2016                                                                                                   Exposition du 19 octobre au 16 novembre 2016                                                                         Vernissage mardi 18 octobre à 19h                                                                                                         Lieu : Vitrine du 198 Grand Rue – Poitiers

Limoges – LAC&S-Lavitrine                                                                                                                 Résidence du 5 au 18 décembre 2016                                                                                               Exposition du 20 décembre 2016 au 27 janvier 2017                                                         Finissage jeudi 2 février à 18h                                                                                                                 Lieux : Lavitrine  (4 rue Raspail, Limoges) et l’IF (8 rue Charles Gide, Limoges)

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ET + SI AFFINITÉ
Galerie des Hospices – Limoges
Du 3 novembre au 16 décembre 2016

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Artistes présents : Joao Alcatrao, Jean-Marc Berguel, Jean-Baptiste Clavé, Christian Couty, Guillaume Damry, Emmanuelle-Paule Darolles, Kristina Depaulis, Aurélie Gatet, Mathias Le Royer, Gilles Méraud, Guy Meynard, Marie-Laure Moity, Nadège Mouyssinat, Dominique Thébault.

A l’invitation de la Ville de Limoges, l’exposition « Et+ si affinité » est présentée pour la première fois en France. Déjà exposée à Pilsen, capitale européenne de la Culture en 2015, elle est portée par les associations Esprit Porcelaine et Limousin Art Contemporain et Sculptures (LAC&S/ Lavitrine).

A l’occasion de cette exposition, ces deux collectifs ont décidé d’associer leurs spécificités respectives : porcelaine et art contemporain.

Ainsi, sept créateurs porcelainiers et sept artistes plasticiens, issus d’un tissu créatif contemporain particulièrement dynamique, ouvrent un dialogue riche et innovant, parfois provocateur. Sensibles au fondement de la tradition céramique qui crée la spécificité Porcelaine du Limousin, ils présentent un ensemble d’œuvres dont l’expression artistique interroge ce matériau de manière novatrice, détournée et enrichie des apports de la création contemporaine.

Par le croisement de médium divers (sculpture, photo, vidéo, performance…), ils dépassent les contraintes et les stéréotypes liés au registre historique et engagent une recherche plastique ancrée dans une réalité artistique internationale.                                     Ces créateurs, porcelainiers et plasticiens, constitués en duos, mêlent la terre, le feu et de multiples techniques en développant un ensemble de thématiques et de réflexions qui interpellent l’art actuel.                                                                                                                               Sept ensembles d’œuvres et installations constituent l’exposition « Et+ si affinité ».

Dans le cadre de l’année France-Corée, « Et+ si affinité » partagera les lieux avec une exposition coréenne « i • cera selection ».
Manifestation présentée dans le cadre de la Rencontre des Villes créatives Unesco organisée par la ville de Limoges.

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LE FESTIN – Table animée
(En vitrine à Lavitrine)
Du 3 novembre au 6 décembre 2016

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Artistes ayant participé à l’installation : Joao Alcatrao, Muriel Carcagno, Christian Couty, Guillaume Damry, Emilie Flöge, Mette Galatius, Catherine Hervé, Gilles Méraud, Anne Merlet, Guy Meynard, Camille Nicaud, Joo-Hyun Park, Jean-Louis Puivif, Marie-Evelyne Savorgnan.

Invitée à exposer en Belgique au Musée du Design de Gand de juillet à octobre 2011, l’Association Esprit Porcelaine, collectif de créateurs céramistes, a trouvé une vraie reconnaissance sur le plan culturel et économique. Une pièce maîtresse a été particulièrement remarquée : une table animée intitulée «LE FESTIN» où se mêlent des objets ludiques, mis en mouvement à l’aide de moteurs et machineries.

La réalisation de cette table sculpture mécanique a été confiée à Fabrice Cotinat, artiste plasticien vidéaste, afin de mettre en scène les créations porcelaine imaginées pour cet événement. Cette table insuffle une certaine féérie de la porcelaine.

Ainsi se forme une image décalée porteuse d’interrogations et de provocation pour communiquer un nouvel art, créé et façonné à partir de la porcelaine de Limoges.

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OCCURENCES SIBYLLINES
Installation de Marine Antony (En vitrine à Lavitrine)
Du 5 juillet au 15 septembre 2016

 

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Marine Antony s’empare de la vitrine de LAC&S à Limoges avec une installation éthérée, entre sculpture et dessin, où lignes noires se télescopent dans l’espace. Depuis la rue, le spectateur devient témoin d’une succession figée d’événements énigmatiques, matérialisés par des constructions géométriques qui parcourent l’espace de la salle et troublent la perception. L’artiste propose au sein de ces variations une relecture du thème du visage aux yeux clos, revisitant ainsi l’histoire de l’art moderne, de Redon à Brancusi.

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CHOSE COMMUNE
Exposition collective
Avec les œuvres de : Guillaume Constantin, Julie Legrand et Antoine Nessi
Du 4 mars au 3 juin 2016

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L’exposition Chose commune réunit les artistes Guillaume Constantin, Julie Legrand et Antoine Nessi autour des valeurs et préoccupations, empreintes des codes du détournement, du déguisement, de la réinterprétation, assujetties à la sculpture classique.
Ils utilisent dans leurs travaux, l’objet dans sa globalité, outil, matière, process et s’intéressent à la question de la construction, de l’évocation et du dépassement des identités des objets par l’intermédiaire du dispositif.

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IL POUVAIT ENCORE ARRIVER QUELQUE CHOSE
Installation d’Emmanuelle Rosso (En vitrine à Lavitrine)
Du 11 décembre 2015 au 4 février 2016

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« En vitrine à Lavitrine » est un programme d’expositions dont le principe est de proposer à de jeunes artistes d’investir la vitrine de la galerie, située dans le centre ville de Limoges. Les œuvres et les installations sont visibles de jour comme de nuit depuis la rue, au gré de la déambulation du public.
Emmanuelle Rosso commence toujours les livres par la fin, comme si cette parcelle contenait à elle seule ce qui subsiste de l’histoire et le potentiel encore à venir.
Elle interroge dans sa pratique la possibilité des restes à se rejouer encore.
Ce qui semblait être résidu, trace, fin, se trouve mis en lumière. Nous évoluons donc dans les vestiges d’un scénario où se côtoient peintures, volumes, et personnages qui sont nourris de nombreuses références littéraires.
A la suite de ses nombreuses collaborations avec des danseurs, elle crée la troupe Erratum en juin 2014, composée de 13 danseurs amateurs et professionnels ; elle convoque par là-même clairement l’individu et le rapport à l’espace comme médiums.
Chaque format qu’il soit exposition, édition, site internet est prit en tant qu’espace dramaturgique.
Ce qui l’intéresse n’est pas tant le récit que ce qui se joue dans le potentiel de l’ellipse, dans l’absence de récit.
Ses mises en scène sont des « one shot », un instant pour un lieu. Son travail in-situ convoque souvent le paysage, lieu témoin de notre interpermanence.
Sa démarche est toujours un « aller vers », une rencontre. Emmanuelle Rosso qualifie en ce sens sa pratique de road movie car l’enjeu est le trajet, l’émergence, ce qui nous pousse. Cet « aller vers » en tant qu’acte chorégraphique est son protocole.
Il pouvait encore arriver quelque chose est un tableau vivant indéterminé. Ces impacts de roses rouges raclées au mur cherchent un horizon à chorégraphier encore, où étirer le temps devient la loi du jour. L’inscription et les restes ne font qu’un. Ça et là, ici, derrière, « changer cette contemplation en chair ». Incarnat du temps, l’impact de la rose sur le mur change la couleur de celle-ci et le parterre se flétrit. Ces gestes d’écriture sont imprégnés de références littéraires, notamment les poèmes de Luiz Mizon et son recueil « Chants à la nourrice folle ». Cette pièce est issue de recherches et teinture, sur l’instabilité, la permutation de la couleur et sa subsistance.
PS : Merci pour les fleurs.


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ET + SI AFFINITÉ
Exposition hors les murs : Projet en partenariat avec Esprit Porcelaine
Exposition dans le cadre de PILSEN (République Tchèque), capitale Européenne de la culture
Expositions présentées à la galerie Mesta Plzen et au Musée Bohême de l’ouest
Avec : Joao Alcatrao,  Jean-Marc Berguel, Christian Couty, Guillaume Damry, Kristina Depaulis, Aurélie Gatet, Mathias Le Royer, Gilles Meraud, Guy Meynard, Marie-Laure Moity, Nadège Mouyssinat, Emmanuelle Paule Darolles, Lionel Redon, Dominique Thébault
Du 3 décembre 2015 au 10 janvier 2016

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Ce projet a été porté par LAC&S – Lavitrine et Esprit Porcelaine, deux associations professionnelles installées depuis de nombreuses années en Limousin. Pour cette exposition, elles ont décidé d’associer leurs spécificités respectives : porcelaine et Art contemporain.
Ainsi, sept créateurs porcelainiers et sept artistes plasticiens, issus d’un tissu créatif contemporain particulièrement dynamique, ont ouvert un dialogue riche et innovant, parfois provocateur. Sensibles au fondement de la tradition céramique qui crée la spécificité Porcelaine du Limousin, ils ont présenté un ensemble d’œuvres dont l’expression artistique interroge ce matériau de manière novatrice, détournée et enrichie des apports de la création contemporaine.
Par le croisement de médium divers (sculpture, photo, vidéo, performance…), ils ont su dépasser les contraintes et les stéréotypes liés au registre historique et engager une recherche plastique ancrée dans une réalité artistique internationale.
Ces créateurs, porcelainiers et plasticiens, constitués en duos, ont mêlé la terre, le feu et de multiples techniques en développant un ensemble de thématiques et de réflexions qui interpellent l’art actuel. Sept ensembles d’œuvres et installations constituent l’exposition Et + Si Affinité, présentée à la galerie Mesta Plzen (galerie municipale d’Art Contemporain de PILSEN). Deux performances d’artistes ont été réalisées dans le cadre de la manifestation : « Marcher sur la porcelaine » par Kristina Depaulis et « Banzai » par Aurélie Gatet.
Cette exposition s’est inscrite dans un projet global d’échange d’expositions, mêlant les traditions artistiques historiques et les recherches les plus contemporaines dans le champ des arts visuels.


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BRUIT BLANC
Exposition collective : carte blanche au Pays où le ciel est toujours bleu (POCTB) – Orléans
Avec des œuvres de Mario d’Souza, Laurent Mazuy, Sébastien Pons, Olivier Soulerin
Du 8 octobre au 4 décembre 2015

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LAC&S a donné carte blanche au collectif orléanais Le pays où le ciel est toujours bleu pour investir Lavitrine. Le POCTB est un label de création et de médiation en art contemporain installé dans les ateliers d’artistes Oulan Bator. Ce label s’envisage comme une force de propositions et de réflexions sur les territoires. Il développe en France et à l’étranger, depuis sa création en 2000, des actions à partir d’outils qui portent une dynamique et un dialogue permanent avec les artistes et les publics.
L’exposition Bruit Blanc reste une réponse partielle à la question. De quelle question parle-t-on ? De celle que pose l’invitation faite au Pays où le ciel est toujours bleu par LAC&S – Lavitrine : la carte blanche. Faites ce que vous voulez ! Comment répondre, que construire, si ce n’est se donner à voir, illustrer et discuter ce que l’on est : une problématique collective bien entendu, des singularités certainement… Poser chacune de ces composantes de façon à ce que chaque œuvre présentée s’inscrive dans la continuité de l’autre, quels que soient la circulation du regard et l’usage des vides. Et du risque de lisser que nenni. Garder chaque caractère et faire sens par la quantité jusqu’à atteindre l’équilibre impossible.


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YOUR PASSPORT, PLEASE !
Installation de Morgane Kabiry (En vitrine à Lavitrine)
Du 3 août au 17 septembre 2015

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« La série photographique Your passeport, please ! entreprend un tour du monde. Kolah Ghermezi, régulièrement, nous envoie ses souvenirs de voyage. La marionnette, idole des enfants d’Iran, parcourt le globe et immortalise sa liberté, tel un témoignage qui confronte les banalités du tourisme de certains, à l’espérance vaine partagée par les autres. »
Présentation de Morgane Kabiry, diplômée de l’ENSA Limoges.


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GÄNSEBLÜMCHEN
En partenariat avec l’ENSA Limoges
Fruit d’un workshop orchestré par Christophe Lemaitre, artiste et commissaire invité
Sur une invitation de Marie-Jeanne Hoffner, artiste et enseignante
Avec les étudiants en 4e année option Art de l’ENSA Limoges : Cécile Bertani, Wilma Brautigan, Anthony Bureau, Tristan Dassonville, Melinda Goram, Tristan Gros, Lidia Lelong, Pauline Pinto, Raphaëlle Raffort, Maxime Rouchet, Manon Simons, Steeve Verin
Du 11 juin au 24 juillet 2015

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Au sein d’une histoire de l’art qui s’écrit aujourd’hui en majeure partie dans les contours (budgétaires, architecturaux) des institutions, l’exposition reste le modèle hégémonique et incontesté de présentation des œuvres.
L’exposition est ce point de convergence conventionnel entre les pratiques artistiques et les pratiques institutionnelles. Le workshop Gänseblümchen s’articule, avec conscience, au départ de ces questions. Dans les murs de Lavitrine, le projet des étudiants de 4e année de l’ENSA Limoges a consisté à improviser de manière empirique une mise en exposition par les moyens mêmes de ses conditions d’accueil.


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JUSTE L’ÉCHO
Exposition collective
Avec les œuvres de : Pierre-Charles Jacquemin, Bernard Pourrière, Laurent Terras
Du 12 mars au 22 mai 2015

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Les moyens techniques, les nouvelles technologies constituent ces dernières décennies des outils de production et de diffusion particulièrement présents dans la création contemporaine. Jamais autant les artistes n’ont utilisé la technologie et l’artisanat, et n’ont expérimenté des outils techniques et inventé des procédures. De l’aspect visuel de la technique comme écriture plastique aux productions mêlant les enjeux comme moyen de jonction entre des modes d’expression trop longtemps cloisonnés, ils traversent le champ des arts visuels. Cette exposition collective avait pour objet de montrer comment ces nouvelles technologies sont parfois appropriées par les plasticiens pour présenter le vivant.
Si le procédé technologique, par ses « mises à plat », par ses formes de technicisation du réel est souvent  perçu comme une décomposition du vivant, les œuvres présentées par Bernard Pourrière, Laurent Terras et Pierre-Charles Jacquemin dans Juste l’Écho pourraient en être le contrepoint. Ces artistes jouent avec la technologie, l’utilisent, la détournent,  la réinventent, la bricolent…
Installations sonores, lumineuses, sculptures, dessins et vidéos, autant de médiums pour traverser cette question du vivant et plonger le public dans un univers à la fois technologique, décalé, drôle et référencé.


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LA PARADE
Une installation de Yuting SU (En vitrine à Lavitrine)
Du 18 décembre 2014 au 31 janvier 2015

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Jeune diplômée de l’ENSA, Yuting Su a proposé une œuvre reprenant l’esprit de la fête foraine et remplie de drôlerie pour la période de Noël. Teintée d’humour, son installation présentait des petites voitures télécommandées sur lesquelles se dressaient des silhouettes animales. Celles-ci s’entrechoquaient à la manière des auto-tamponneuses de fêtes foraines. C’est donc l’univers du loisir et du jeu qu’a sollicité l’artiste, mais transposé au monde animal. La thématique du loisir est sous-jacente dans la démarche artistique de Yuting Su, qui interroge constamment la valeur travail.


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GIGOGNE EN GIGOGNE – Orléans
Exposition hors les murs – Carte blanche à LAC&S – Lavitrine
Invitation Pays où le ciel est toujours bleu
Site Oulan Bator – Pôle d’art contemporaine
Avec les œuvres de Jean Marc Berguel, Kristina Depaulis, Marie-Laure Moity, Dominique Thébault
Du 2 au 25 octobre 2014

Quatre artistes du collectif LAC&S Lavitrine proposent ici une exposition intitulée « Gigogne en gigogne » comme la métaphore de la mobilité inhérente aux rapports que nous entretenons avec le lieu et dont ils font leur aire de jeu.
Cette présentation d’œuvres est conçue comme un périple dans un espace aux contours indistincts et pourtant bien réels. Leurs propositions artistiques s’emboîtent, se combinent et  élaborent progressivement une série de questionnements sur les zones de croisement, de contact, de perméabilité, de résonance, … de connivence.
Ils cherchent à construire des ruptures dans la perception de l’espace de présentation qui passe par une série d’expériences où le lieu devient sujet, support, objet, projet.
Au delà des rapprochements entre les œuvres propres à tout projet d’exposition collective, les liens de localisation, de déploiement, de déplacement, de glissement de l’espace physique vers l’espace mental s’affirment comme de véritables enjeux de leurs propositions artistiques.

 
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Victor Vialles
En vitrine à Lavitrine
Du 5 août au 21 septembre 2014

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Pour cette édition estivale 2014, LAC&S a proposé à Victor Vialles, récemment diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Art de Limoges, de prendre possession de l’espace pour offrir au regard du passant, du spectateur, une œuvre à la frontière du burlesque et de l’absurde.
Teintée d’humour, son installation a présenté deux piscines gonflables disposées à la verticale, scellées entre elles et placées sur un plateau tournant recouvert de sable. Ces objets deviennent alors des corps qui semblent se prêter à une lente danse. Ici, Victor Vialles joue du décalage. Les piscines réalisées aux dimensions d’un corps humain, perdent leur fonction initiale et se transforment sous nos yeux en des figures mises en scène. Au travers de la vitrine de la galerie, le public a donc été plongé, en cette période estivale, dans un univers singulier et insolite.

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ECRIN
Commissariat : Maribel Nadal Jové
Avec les œuvres de : Monika Brugger, Daniel Chust Peters, Yolanda Gutiérrez, Laurent Moriceau et Miguel Rothschild
Du 20 juin au 26 juillet 2014

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Lavitrine, galerie de l’association LAC&S à Limoges, a accueilli une exposition collective inédite autour du bijou dans l’art contemporain, proposée par Maribel Nadal Jové -fondatrice et directrice de la galerie UNA créée en 2007- récemment installée dans la ville. Intitulée écrin, celle-ci a rassemblé une dizaine d’œuvres : objets, sculptures, installations, vidéo, documents, de cinq artistes français et étrangers.
Pour sa première exposition organisée à Limoges, Maribel Nadal Jové a transformé littéralement l’espace blanc et neutre de 200 m² de Lavitrine en une joaillerie atypique. Autour du bijou, à la fois objet du quotidien et objet de luxe, a été composé un univers décalé, agrémenté de commodes et canapés. Un bijou est un élément de parure corporelle qui peut être porté sur ou en dessous d’un vêtement, à même la peau, parfois même dans le corps. L’exposition présente un ensemble d’œuvres qui, par leurs formes et leurs matières, rappellent ces ornements les plus classiques : anneaux, bracelets, broches et colliers. Mais outre ses fonctions décoratives, le bijou évoque de multiples intentions. Les « oeuvres-bijoux » attisent ici la curiosité.
La galerie UNA, créée en 2007 par Maribel Nadal Jové, est une galerie virtuelle et numérique pensée comme une vitrine accessible en ligne. Sans espace d’exposition fixe, Maribel Nadal Jové organise depuis plus de dix ans des expositions dans différents lieux, en France et à l’étranger. Précédemment à Paris, Maribel Nadal Jové s’installe à Limoges en septembre 2013. Écrin est la première exposition qu’elle organise dans la ville.

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CONSOMMÉ D’ARTISTES #4 : TRACES ET CROISEMENTS TEMPORELS

Une proposition de Kristina Depaulis
Avec les œuvres de Art erroriste, Eve Ariza, Julien Cadoret, Pan Chen Yu, Kristina Depaulis, Amandine Dovelos, Aurélie Gatet, Katrin Gattinger, Hannah Husberg, Martha Jonville, Hélène Leflaive, Patrick Hospital & Judit Kurtag, n Lambda, Benxing Song, Fenfei Zhang et le Théâtre de l’Oracle

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LAC&S présente la 4ème édition de Consommé d’artistes (2007, 2008 et 2012) dont le principe est de proposer à des artistes d’intervenir, notamment par le biais d’actions performatives, sur une thématique prédéfinie chaque année. Proposé par Kristina Depaulis, plasticienne et membre du collectif, ce nouveau et dernier volet intitulé Traces et croisements temporels vient clore la série en posant la question, de manière expérimentale de la mémoire, de la trace et de l’archive dans les pratiques artistiques, notamment celle de la performance. Une quinzaine d’artistes sont donc réunis pour l’occasion
Cette nouvelle et dernière proposition de Consommé d’artistes s’inscrit dans le prolongement des trois précédents volets qui s’articulaient autour de problématiques liées à la performance, son lieu et son temps d’apparition. Les multiples aspects abordés par les artistes étaient inscrits dans un rapport engagé à l’espace de la rue, de la galerie, de la ville et à l’espace virtuel.
Cette nouvelle édition pose la question de la trace inhérente à celle du geste, de l’archive, de la mémoire et plus largement du processus de formation documentaire d’une œuvre. Comment garder la trace d’un geste artistique éphémère, d’une performance ?  Beaucoup d’expositions et d’œuvres se documentent et s’archivent par des outils tels que le site internet, le catalogue d’expositions, la photographie, la vidéo… Mais dans le cas de l’intervention performative de l’artiste, cette question se déplace. L’artiste peut il, souhaite il, doit il rejouer son œuvre ? Peut il refuser de la rejouer ? La rejouer différemment ? Choisir de ne montrer que le document qui fait trace ?
L’exposition se construit en plusieurs strates visant à créer un espace-temps mobile fait de glissements, de flirts et de contradictions.
L’exposition sera ponctuée de temps de performances, d’interventions artistiques et de conférences. Elle deviendra alors évolutive et s’alimentera au fur et à mesure des interventions artistiques et plastiques (sculpture, vidéo, photo, bandes son, textes…) qui se dérouleront sur 3 dates différentes. En outre, un temps de vidéo-conférence avec certains des artistes seront également l’occasion de rencontres avec le public.

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URBANITÉ – TERRITOIRES

Commissariat : Madeleine Van Doren
Avec les œuvres de : Bertille Bak, Léonard Barbier-Hourdin, Laura Erber, Michela Franzoso, Louis Henderson, Tessa Joose, Raphaël Kuntz, Oh Eun Lee, Zen Chen Liu, Ronny Trocker
Du 11 avril au 28 mai 2014

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La proposition vidéo conçue par Madeleine Van Doren à Lavitrine du 11 avril au 28 mai 2014 a présenté une sélection de dix œuvres réalisées pas des artistes d’horizons différents.
Actuellement intervenante au Fresnoy -studio national des arts contemporains basé à Tourcoing- et de 1991 à 2003 directrice du CREDAC (centre de recherche, d’échange et de diffusion pour l’art contemporain) à Ivry sur Seine, Madeleine Van Doren a participé en tant que commissaire à de nombreuses expositions.
Urbanité, Territoires : comment répondre à ces thématiques en restant au plus près de ceux qui les proposent et en ayant le souci du public qui peut être sensible à un choix forcément subjectif ?
La recherche s’est donc faite en diversifiant les points de vue des auteurs, qu’ils soient dûs à des situations géographiques éloignées, en faisant appel à la mémoire des lieux ou en restant au plus près d’une actualité où l’humain est au cœur de ces réalisations.
” MVD

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MAUVAISE HERBE
Une proposition de l’association ERRANCE
Exposition collective
Avec les œuvres de Laure Jaudon, France Gayraud, Xiang Chen, Qingmei Yao, Feng Li, Xuan He Wang, Bei Su & Jian Chao Cai
Du 23 janvier au 21 mars 2014

En prospecteur actif, LAC&S permet depuis 30 ans à de jeunes plasticiens de montrer leur travail et ouvre ainsi un espace important de diffusion à une scène émergente de la création contemporaine.
Pour cette première exposition de l’année 2014 et dans la volonté de prolonger une fois de plus son soutien à la jeune création, LAC&S a proposé pour la seconde fois à l’association Errance, collectif d’artistes français et chinois, d’investir son lieu Lavitrine avec une sélection d’œuvres de 8 plasticiens représentant une très jeune scène artistique multiculturelle et internationale.

« Prenant le titre « Mauvaise herbe » par extension, les commissaires de l’exposition ont tenté d’accorder de l’importance à un espace négligé et abandonné où poussent des « mauvaises herbes », comme  le théorise le paysagiste et artiste Gilles Clément. Un territoire où sont souvent accueillis des vagabonds et la diversité, un tiers état où se ressourcent des artistes avec leur imperfection, leur « non-mainstream » et leur générosité. Cette exposition est une porte ouverte sur ce monde de « mauvaise herbe », qui est imprégné dans toutes sortes de négativités préconçues, mais qui prend enfin sa force, qui résiste, questionne, et qui nous mène vers l’avant. »
X. Chen & Q. YAO

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PROGRESS IN WORK / WORK IN CRISIS
Sur une proposition d’Olivier Beaudet et de Laura Diez-Garcia
Exposition hors les murs, en partenariat avec ANT-espacio
David Bestue & Marc Vives, Jean-Baptiste Clavé, Laurie-Anne Estaque, Fermín Jiménez Landa, Maite Leyún & Mawatres, Marie-Laure Moity, Chloé Piot, Daniel Silvo, Belen Uriel, Diego Vivanco
Du 6 novembre au 7 décembre 2013 à Lavitrine

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Du 18 décembre 2013 au 16 janvier 2014 à l’Université du Pays basque Bilbao (Espagne)Progress in work - Work in crisis (Bilbao).JPG
Progress in work – work in crisis est un projet d’exposition expérimental fondé sur le dialogue, l’échange et la mixité. Il interroge les concepts de progrès et de crise dans une acceptation élargie tels qu’ils peuvent être abordés par les artistes et les commissaires d’exposition dans la création contemporaine, et plus spécifiquement dans le domaine des arts plastiques.
Deux commissaires de nationalité différente, l’un espagnol et l’autre français, construisent ensemble une exposition qui fera l’objet de deux configurations scénographiques distinctes selon les lieux d’accueil : le premier en France à Limoges, à Lavitrine du 6 novembre au 7 décembre, puis du 18 décembre au 16 janvier 2014 en Espagne à Bilbao, à l’Université du Pays Basque.
Progress in work – work in crisis interroge sous des perspectives différenciées les concepts de progrès et de crise. Les coûts, également la durabilité des progrès et du développement sont des questions centrales aujourd’hui dans un monde globalisé en crise. Nous souhaitons interroger les images autant que les commentaires que les artistes développent autour des préoccupations qui ont fait leur apparition dans les dernières années. Ces questions concernent notre vie quotidienne, et bien entendu les artistes ne sont pas épargnés par cette crise économique qui apparaît relever plus profondément d’une crise des valeurs et de l’Etat-providence.
Un ensemble d’activités ont eu lieu dans le cadre de cette exposition : tables rondes, workshop pour les étudiants de l’ENSA Limoges, rencontres avec les commissaires et fera en 2014 l’objet d’une publication.
Cette double exposition a reçu les soutiens de différentes structures et organismes :
>> Les partenaires espagnols
– ANT-espacio : Collectif d’artistes : Coordination de l’ensemble du projet sur l’Espagne
Universidad del Pais Vasco, Facultad de Bellas Artes : Mise à disposition des deux salles d’exposition Axular et Etxepare
– Engagement pédagogique sur l’exposition à Bilbao (s’associe au workshop Expérience du territoire organisé par l’ENSA de Limoges, implication des étudiants sur la phase espagnole du projet) : Accueil des projets d’animation et organisation d’une conférence de l’artiste Fermin Jimenez Landa (à confirmer)
– BilbaoArte (lieu d’exposition et de résidence d’artistes qui soutient l’art contemporain en Pays basque) : Accueil de projets d’animation autour de l’exposition en Espagne (conférence, rencontre) et assistance à la régie d’œuvres
– Gobierna de Espana, Ministerio de la cultura : Soutien financier à l’ensemble du projet
– Eusko Jaurlaritza – Gobierno Vasco- Departamento de Educación, Política Lingüística y – Cultura : Soutien financier à l’ensemble du projet
– Etxepare – Euskal Institutua – Instituo vasco : Soutien au déplacement d’artistes basques en France
– Instituto francés de cultura : Soutien financier, logistique et technique au projet global
>> Les partenaires français
– Limousin Art Contemporain & Sculptures (LAC&S) – Lavitrine : Porteur du projet et lieu d’accueil de l’exposition et d’animations en France et Espagne
– École nationale supérieure d’art de Limoges (ENSA) : Partenaire des expositions, tables ronde (en France comme en Espagne) et du projet éditorial Progress in work / work in crisis
Institut Français + Région Limousin : Soutien financier

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ANATOMIA DEL DESEO
Javier Pérez (En vitrine à Lavitrine)
Du 2 au 31 août 2013

L’association LAC&S (Limousin art contemporain et Sculptures) s’est s’associée au CRAFT (Centre de recherche sur les arts du feu et de la terre) pour présenter du 28 juin au 31 août  les œuvres des artistes Boris Achour, Wim Delvoye et Javier Pérez, choisies conjointement dans la collection du CRAFT. Alors que la galerie a fermé ses portes au public, « Anatomia del deseo », la pièce de J. Pérez est restée visible au regard du public depuis la rue tous les jours en journée comme en soirée  par le biais d’un dispositif lumineux.
Pour son deuxième projet au CRAFT, Javier Pérez a utilisé la porcelaine pour concevoir cette fois-ci une œuvre qui exacerbe la matière par une alchimie subtile des modelés et des nuances. Des formes viscérales en porcelaine émaillée sont enchevêtrées en un amas grouillant sur une table clinique carrelée elle aussi de porcelaine. L’artiste nous livre sans détour l’autopsie du désir charnel, du corps sans dedans ni dehors mis à distance de manière définitive par la froideur et la dureté du matériau employé.

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Rencontres avec le CRAFT à Lavitrine
Boris Achour, Wim Delvoye, Javier Pérez
Dans le cadre des 20 ans du CRAFT et de l’exposition PARCOURS présentée au sein des structures du réseau art contemporain en Limousin CINQ,25
Du 28 juin au 31 août 2013

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L’association LAC&S (Limousin art contemporain et Sculptures) s’associe au CRAFT (Centre de recherche sur les arts du feu et de la terre) pour présenter du 28 juin au 2 août prochain les œuvres des artistes Boris Achour, Wim Delvoye et Javier Pérez, choisies conjointement dans la collection du CRAFT. Alors que la galerie fermera ses portes au public à partir du 3 août, « Anatomia del deseo », la pièce de J. Pérez restera visible au regard du public, jusqu’à la fin du mois depuis la rue et sera éclairée en soirée.
Le CRAFT, dans le cadre de son vingtième anniversaire, déploie sa collection dans plusieurs structures de CINQ,25 réseau art contemporain en Limousin constituant ainsi un parcours d’expositions qui donnera ainsi à voir durant tout l’été une partie des œuvres créées au sein de son atelier. Le lancement inaugural de ces expositions intitulé PARCOURS s’effectuera donc à Lavitrine le 27 juin à 18h, soirée durant laquelle le public pourra également découvrir d’autres œuvres du CRAFT installées à l’Oeil Ecoute.
LAC&S fête quant à elle cette année ses 30 années d’existence et les 10 ans de son espace d’exposition Lavitrine. Dans le cadre de leurs anniversaires communs, les deux structures qui œuvrent sur un même territoire dans le champ de la création contemporaine, se sont rapprochées pour faire découvrir au public les pièces de ces trois artistes majeurs, exposés dans les plus grandes institutions et manifestations internationales. A titre d’exemple, citons le Centre Georges Pompidou ou le Musée d’art Moderne de la Ville de Paris pour Boris Achour, la Biennale de Venise, le Musée d’art contemporain de New York ou le Musée du Louvre pour Wim Delvoye, le Guggenheim de Bilbao et Marseille Provence 2013 pour Javier Pérez.
Ces œuvres ont donc été choisies parmi la collection du CRAFT, véritable « laboratoire d’idées » qui a invité en 20 ans plus de 60 designers, architectes, chercheurs et plasticiens de renommée internationale pour une production artistique élaborée à partir de matériaux techniques industriels, caractéristiques des dernières avancées technologiques ou en porcelaine traditionnelle.
Fidèle à sa vocation de montrer l’art en train de se faire notamment dans le champ de la sculpture, LAC&S a choisi parmi cette collection importante, des œuvres qui ont la caractéristique de se déployer dans l’espace de présentation qu’elles transforment par ailleurs, notamment par leur dimensions importantes. Dimensions qui constituent en outre une véritable performance technique dans le registre de la production porcelainière.

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ECHELLES UTOPIQUES – INVITATION II
En partenariat avec le CAUE 87
Martin Bourdanove, Vincent Carlier, Daniel Chust Peters, Hervé Coqueret, Aurélie Gatet, Norton Maza, Marie-Laure Moity, Dominique Thebault, Jean-Pierre Ulhen
Du 12 avril au 15 juin 2013

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Échelles Utopiques – Invitation II a constitué le second volet d’une programmation centrée sur la problématique de la maquette comme œuvre d’art, entamée par LAC&S dans son espace d’exposition Lavitrine à l’automne 2012. Cette première présentation rassemblait les œuvres de dix artistes, de la vidéo à la sculpture en passant par l’installation ou la photographie. La multiplicité des médiums utilisés montrait déjà l’étendue de la variété des recherches plastiques autour de cette question de l’échelle.
Pour cette seconde et dernière invitation, Lavitrine s’est associée au CAUE 87 (Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement) afin de proposer une exposition qui s’est déployée donc sur deux espaces pour présenter les œuvres de neuf artistes qui, si elles s’inscrivaient dans le registre particulièrement usuel de la pratique plastique nommée maquette, affirmaient un statut d’œuvre à part entière. En effet, cette double exposition s’est constituée comme un dialogue entre les codes et les outils conventionnels liés au changement d’échelle (maquette d’architecte, modélisme, paysagisme…) et de leurs détournements par les artistes. La problématique de la maquette et la question d’échelle transcendent, se sont nourries et ont interrogé la façon de représenter et de concevoir le réel tout autant que la fiction, non pour une conception architecturale, mais pour une conception artistique.
En effet, par le truchement du changement d’échelle, les œuvres ont entraîné le public dans l’univers du projet mental, à la frontière entre réduction et prospective, là où la fiction fait œuvre. On a pu constater que tous les codes de la fiction sont présents ; de la vraisemblance aux indices du leurre. Une utopie peut désigner une réalité difficilement admissible. Si qualifier quelque chose d’utopique peut consister à le disqualifier et à le considérer comme irrationnel, c’est aussi la possibilité de réfléchir sur le réel par la représentation fictionnelle. Ainsi, l’ensemble des œuvres présentées nous interroge autant sur la nature des images et des objets que sur l’authenticité, ici, là-bas en ce lieu.
Cette exposition a fait l’objet d’une publication présentant les œuvres de l’ensemble des artistes présentés sur les deux éditions d’Échelles Utopiques.

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SONRISA
En partenariat avec l’Artothèque du Limousin et l’association PAN!
Stéphane Bérard, Raphaël Boccanfuso, Jérémy Laffon, Olivier Leroi, Charles Lopez, Charles Pennequin, Yao Qingmei
Du 6 au 29 mars 2013

LAC&S – Lavitrine et L’Artothèque du Limousin se sont associés pour présenter un programme de vidéos d’artistes, en partenariat avec PAN! dans le cadre des festivals Po & Phi (organisé par PAN!) et Scènes Grand Écran (organisé par le Centre National du Théâtre et le Théâtre de l’Union, Centre Dramatique National).
Cette exposition a été l’occasion de découvrir des œuvres oscillant entre poésie, ironie, et provocation, en lien avec la thématique du festival : « La liberté d’en rire ».

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PEPINIERE
Une proposition de Chen Xiang l’association ERRANCE
Emmanuel Adelmant, Zhang Cheng, Jean-Baptiste Clave, Jié Gao, Wenbo Gong, Laure Jaudon, Tao Liu, Yang Lu, Dali Wu, Quinmei Yao, Liu Zhenchen
Du 25 janvier au 23 février 2013

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En prospecteur actif, LAC&S permet depuis 30 ans à de jeunes plasticiens de montrer leur travail et ouvre ainsi un espace important de diffusion à une scène émergente de la création contemporaine.
Pour cette première exposition de l’année 2013 et dans la volonté de prolonger une fois de plus son soutien à la jeune création, LAC&S a proposé à l’association Errance, collectif d’artistes français et chinois, d’investir son lieu Lavitrine avec une sélection d’œuvres de 11 plasticiens représentant une très jeune scène artistique multiculturelle et internationale.
Cette exposition intitulée « Pépinière 你好» se construit autour de plusieurs supports artistiques ; installation, sculpture, photographie et surtout vidéo. Ainsi, la multiplicité des médiums utilisés est aussi étendue que la variété des recherches plastiques de ces artistes qui vivent et travaillent à Limoges, Nice, Paris ou en Chine.

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CACHE CACHE
Sarah Feifer (En vitrine à Lavitrine)
Du 14 décembre 2012 au 5 janvier 2013

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Pour cette édition 2012-2013, LAC&S a proposé à Sarah Feifer, récemment diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Art de Limoges, de prendre possession de l’espace et plus particulièrement des murs de la galerie pour offrir au regard du passant, du spectateur une œuvre à la frontière entre dessin et peinture.
« Je m’appuie sur les contes, les souvenirs, les histoires d’enfants que je détourne avec mon regard d’adulte. La psychanalyse des contes de fées de Bruno Bettelheim est une base importante dans mon travail.
J’offre au visiteur une sorte de parcours, dans lequel mes pièces sont des étapes. Il y a un début et une fin à ce parcours, comparable à un livre d’enfant. La forêt, élément symbolique fort dans les contes, reviens régulièrement dans cette installation. Les formats et les supports de réalisations sont variés, permettant différents niveaux de lecture. Une petite continue «promenons-nous dans les bois pendant que le loup n’y est pas…» revient souvent créant une ambiance sonore agaçante, lancinante. »
Teinté d’humour et de naïveté assumée, son travail se présente souvent sous la forme de peintures ou de dessins en noir et blanc mis en scène par rapport à l’espace de l’installation. Au travers de la vitrine de la galerie, le public a donc été plongé, en cette période de fêtes de fin d’année, dans un univers singulier et insolite à la frontière du réel et de l’imaginaire.


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ÉCHELLES UTOPIQUES : INVITATION 1
Jean-Marc Berguel, Kristina Depaulis, Olivier Esturgie, Hélène Garcia,  Marie-Jeanne Hoffner, Jacques Julien, Marie Lelouche, Mathias Le Royer, Chloé Piot, Lionel Redon
Du 6 octobre au 1er décembre 2012

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Échelles Utopiques – Invitation 1 a rassemblé les œuvres de dix artistes qui, si elles s’inscrivent dans le registre particulièrement usuel de la pratique plastique nommée maquette, affirment un statut d’œuvre à part entière. Par le truchement du changement d’échelle, elles nous entraînent dans l’univers du projet mental, à la frontière entre réduction et prospective, là où la fiction fait œuvre. On peut constater que tous les codes de la fiction sont présents ; de la vraisemblance aux indices du leurre.
Une utopie peut désigner une réalité difficilement admissible. Si qualifier quelque chose d’utopique peut consister à le disqualifier et à le considérer comme irrationnel, c’est aussi la possibilité de réfléchir sur le réel par la représentation fictionnelle. Utopie signifie lieu de nulle part mais aussi lieu hors du temps, une impossibilité de réalisation, un non lieu hors du temps et de l’espace réel, l’expression d’un désir et d’un déplacement dans l’espace et le temps.
Ainsi, l’ensemble des œuvres présentées nous interroge autant sur la nature des images et des objets que sur l’authenticité, ici, là-bas en ce lieu. En fait, il est question de points de vue ou plus exactement, des relations qui se tissent entre sens propre et sens figuré.
Échelles Utopiques est conçue et pensée en deux temps. La seconde présentation aura lieu au printemps 2013 et permettra non seulement de présenter le travail d’une dizaine artistes différents mais fera également l’objet d’une édition présentant l’ensemble des artistes et œuvres présentées.

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FLOWER POWER
Jean-Baptiste Clavé (En vitrine à Lavitrine)
Du 2 août au 8 septembre 2012

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Pour cette nouvelle édition estivale 2012 de « En vitrine à Lavitrine » Jean-Baptiste Clavé, jeune artiste diplômé cette même année de l’École Nationale Supérieure d’Art de Limoges, a proposé Flower Power, une installation composée de matériaux singuliers et hétérogènes dans leur composition et dans leurs fonctions respectives.
Des bidons de l’armée américaine arrivés en France durant la seconde guerre mondiale sont liés de façon circulaire par des sangles et associés en leur centre par une résistance de chauffe eau, nécessaire à l’utilisation d’eau chaude dans les foyers. Au sol, de la poussière de cuir, résidus d’une activité artisanale, re­dessine l’ombre de la structure. La chaleur, dégagée de façon quasi continue par la résistance et -pouvant presque faire craindre à une explosion- interagit physiquement et symboliquement avec la deuxième partie de la l’installation composée d’un assemblage de structures de bois, sorte de sculpture sanglée et contrainte, sous laquelle sont disposées des bassines d’eau.
La démarche de Clavé prend ses racines dans une série d’expériences plus ou moins récentes de l’histoire de l’art d’Avant-garde, de l’Arte Povera à l’Anti Form en passant par le champ plus général du Post dadaïsme. L’artiste offre en effet au public un champ d’expériences perceptif plutôt que de créer un dispositif iconographique ou narratif. Son univers est de l’ordre du sensible, au sein duquel les matériaux retiennent le temps, matérialisant histoire et mémoire – individuelles ou collectives. Au travers de la sculpture et de l’installation, le jeune artiste joue avec la matière, avec laquelle il entretient un rapport direct fort et émotionnel. Certaines de ses sculptures semblent ainsi questionner le temps et devenir des fossiles sensibles de leur environnements.
Ce que l’on perçoit également dans le travail artistique de Clavé, c’est sa passion « viscérale du rebut, de la matière dernière, et de la force productive ». La question du recyclage et de la réactivation est pour le moins fondamentale. Créer ou re-créer [de la fiction] à partir de l’existant.
Il s’agit ainsi pour lui de mettre en tension ces matériaux récupérés, qui sont le plus souvent de nature industrielle, afin de les réactiver et de les faire fusionner, pour non seulement questionner le champ sculptural mais aussi pour créer une sorte de dialogue des contraires.
Pour cette exposition à Lavitrine, la mise en tension a été multiple. Elle était d’abord de nature physique et expérimentale, puisque la résistance dégageant une chaleur puissante agit -avec le temps- sur l’eau en créant son évaporation. Cette dernière est venue exercer un travail sur le bois, le gonflant et agir ainsi encore davantage sur la contrainte déjà exercée par les sangles. Clavé créé ici un dialogue permanent et paradoxal entre les éléments, l’eau et le feu.
C’est finalement la présence de l’énergie électrique, élément central dans l’œuvre de Jean-Baptiste Clavé, et son action qui créer cette mise en tension. Énergie électrique renforcée par le jeu de lumière, le néon rouge rappelant en effet la présence du feu et de la chaleur dégagée par la résistance…
La mise en tension est ensuite sensible car le choix des matériaux n’est pas anodin. Ils ne possèdent ni la même histoire, ni la même charge symbolique, ni la même densité physique. Clavé établit une tension permanente entre l’acier, le bois et le cuir pour produire une sorte d’équilibre paradoxal.
La tension est également fortement liée au temps et à son action. C’est en effet sur la longueur, et de façon imperceptible pour le spectateur, que l’installation évoluera, par l’effet de la chaleur sur l’eau et l’eau sur le bois.
Enfin, ce qui frappe dans l’installation de Clavé c’est l’importance de la géométrie, du tracé, la mise en valeur de la perspective et la rigueur du dessin tant au sol que dans les constructions sanglées.
Ainsi, son œuvre a proposé autant de niveaux de lectures que le public a pu découvrir, soit al­lumée soit éteinte, avec peut être comme élément conducteur la phrase de Lavoisier « Rien ne perd, rien ne se créé, tout se transforme ».

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NOT FOR ALL THE TEA IN CHINA*
*Pour rien au monde
Exposition partenariale
Cyrielle Couvrat, Irina Garaseferyan, Emma Hyvernat, Axel Ladebat, Jwo-Ying Lin, Tao Liu, Alba Merlo Gregorio, Gharib M’Zouri, Laia Puigdollers, Raquel Riba Rossy, Victor Vialles
14 juin au 21 Juillet 2012

L’exposition Not for all the tea in china* *pour rien au monde, présentée à la Lavitrine en partenariat avec l’École Nationale Supérieure d’Art de Limoges, a rassemblé des productions réalisées en 2011 et 2012 par onze étudiants de 3e, 4e et 5e années, dans le cadre de l’ARC Territoire, atelier de recherche et de création initié et coordonné par Martin Bourdanove et Dominique Thébault, enseignants et artistes. Les installations, objets, vidéos et photographies présentés sont autant d’expériences plastiques sur la problématique du territoire.
Le projet de recherche « Expérience du territoire » a été orienté vers le développement des moyens de l’appropriation d’un lieu comme fondement d’une pratique artistique. Il a été proposé aux étudiants un ensemble d’investigations relatives à la question de l’espace comme lieu d’invention du territoire avec notamment des ateliers de réflexion et de production autour des questions de la déambulation, de la cartographie, de la mesure, de la navigation et des limites et frontières.
Les productions ont été élaborées tant au sein d’ateliers que sur le terrain. Ils ont en effet travaillé sur le territoire de Limoges – « Ici« , ou l’expérience d’un territoire inventé comme lieu d’investigation et d’expérimentation en mouvement – ainsi que dans le studio de recherche et de création de l’ENSA à Jingdezhen en Chine – « Là-bas » ou l’expérience du déplacement comme mode de questionnement, d’analyse et de production.
Une édition, sous la forme d’un lot de 12 cartes, a été coéditée avec l’ENSA Limoges et imprimée à 300 exemplaires.

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CHASSEZ LE NATUREL
Sur une proposition d’Olivier Beaudet
Greta Alfaro, Vincent Carlier, Gérard Deschamps, Bertrand Gadenne, Aurélie Gatet, Delphine Gigoux-Martin, Feng Mengbo, Dominique Thebault
Du 22 mars au 19 mai 2012

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« Chassez le naturel » s’est constitué et s’est découvert en deux temps, depuis la rue d’abord, jusqu’à l’intérieur de la galerie ensuite. Elle s’est en effet ouverte sur la présentation, du 29 février au 20 mars, du « Hibou » de Bertrand Gadenne, vidéo projetée sur la vitrine de la galerie et visible depuis la rue en soirée et en nocturne au gré de la déambulation du public.
L’exposition a occupé ensuite, du 22 mars au 19 mai,  l’ensemble de l’espace de la galerie, avec les œuvres de huit artistes d’horizons différents ouvrant sur l’univers d’un face à face muet où se sont nouées les problématiques de l’altérité, de l’identité et de l’illusion.
La figure de l’animal tient depuis la Préhistoire une place prépondérante dans l’histoire de l’art. La production artistique continue de s’alimenter du monde animal, lequel occupe en effet encore une place primordiale dans l’imaginaire et l’inspiration des artistes d’aujourd’hui.  Mais ce n’est pas tant de l’animal dont il a été question ici que de notre rapport à l’animal et à notre propre animalité.
Comment pense t-on l’animal ? Comment se pose t-on en animal ? Comment vivre ensemble et repenser une communauté vivante ? Comment se situe t-on par rapport à la Nature ? Ces  questionnements ont été au centre de l’exposition « Chassez le naturel », qui loin d’une tentative de réduction thématique n’a évidemment pas prétendue à l’exhaustivité sur le sujet. Elle a donné à voir et à explorer des démarches artistiques singulières, d’artistes hommes et femmes, de nationalités et de générations différentes, venant troubler, perturber notre rapport à l’animal ou à notre propre animalité, et donc plus largement à la Nature.
Chassez le naturel a fait l’objet d’une publication tirée à 600 exemplaires et distribuée gratuitement au public.

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LE HIBOU
Bertrand Gardenne
Vidéo projetée en soirée et en nocturne (En vitrine à Lavitrine)
29 février au 17 mars 2012

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En avant première de l’exposition “Chassez le naturel…” qui s’est déroulée du 23 mars au 19 mai (présentée ci-après) présentant les œuvres de sept artistes d’horizons différents, Lavitrine a présenté une projection vidéo de Bertrand Gadenne : Le Hibou. Elle a été projetée en nocturne sur la vitrine de la galerie et a été ainsi visible de la rue au gré de la déambulation du public.
Issu du cinéma expérimental, Bertrand Gadenne développe depuis de nombreuses années un travail dans lequel la diapositive projetée, et plus récemment la vidéo, invitent le spectateur à retrouver soit dans un lieu d’exposition, soit au détour d’une rue, un émerveillement depuis longtemps oublié: celui de la matérialisation d’une image projetée dans l’espace. Rat blanc venant appuyer ses pattes sur la paroi d’une vitrine, poisson rouge flottant à la surface de cette dernière, images projetées de papillons se révélant sur la main du visiteur, Bertrand Gadenne crée des situations empreintes d’un caractère magique en concevant ces dispositifs lumineux spécifiques à chacun des éléments naturels (végétal, minéral, animal, êtres vivants, etc).
Par un subtil dosage, entre symbolique et optique, l’artiste nous engage en effet à devenir l’observateur d’un réel autant quotidien qu’extraordinaire. Ces situations éphémères, qui suscitent des pensées équivoques entre humour et surprise chez le spectateur, et le délicat miracle de leur apparition, sont propices à une réflexion sur sa relation au réel, sa présence au monde, sa fragilité et disparition prévisible.
On est ici proche des dérives surréalistes: l’apparition devient une construction mentale, une matière à réflexion. Il se peut que Bertrand Gadenne cherche la provocation: celle de jouer avec notre assurance tranquille, avec notre interprétation du monde, pour un bref instant.

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CONSOMMÉ D’ARTISTES #3 : AILLEURS ET MAINTENANT
Sur une proposition de Kristina Depaulis
ArT erroriste, Eve ARIZA,  Amandine Dovelos, Pan Cheng Yu, Aurélie Gatet, Hanna Husberg, Nlambda, Fenfei Zheng
Performances et exposition évolutive
Du 21 Janvier au 18 Février 2012

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La galerie Lavitrine a présenté la troisième édition de « Consommé d’artistes » dont le principe est de proposer à des artistes d’intervenir, notamment par le biais d’actions performatives, sur une thématique prédéfinie chaque année. Après avoir été, lors des précédentes éditions, la surface d’échange directe entre le lieu d’intervention/exposition, les artistes et la rue, Lavitrine est devenue cette fois l’écho d’une action artistique se déroulant dans un lieu, une ville, ailleurs, mais maintenant ; un maintenant pouvant être différé. Le principe de base étant des échanges virtuels, au sein de la galerie, de performances artistiques réalisées « en live » mais dans différents pays.
Les artistes ont en effet été invités à faire des propositions de performances se jouant de cette confusion contemporaine entre le lieu et le temps de l’action et son lieu et temps de réception.
Usant des outils de la virtualité, de leur métaphore ou encore de leur rejet, les artistes ont dû, dans ce temps singulier d’exposition, en découdre avec la question de la trace. L’exposition a été par conséquent évolutive. Elle s’est alimentée au fur et à mesure des interventions artistiques et plastiques (sculptures, vidéos, photos, bandes son, textes…) qui se sont déroulées durant trois samedis consécutifs. En outre, des temps de vidéo-conférences avec les artistes ont été l’occasion de rencontres avec le public.
Cette exposition a fait l’objet d’une publication tirée à 300 exemplaires et distribuée au public gratuitement.


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LE GRAND SOIR
Pauline Kalashnikov (En vitrine à Lavitrine)
Du 16 décembre 2011 au 15 janvier 2012

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La jeune artiste Pauline Kalaschnikow, diplômée en 2011 de l’École Nationale Supérieure d’Art de Limoges et parallèlement à ses œuvres présentées au centre d’art contemporain de Meymac dans le cadre de l’exposition collective « Première », a présenté sous le titre « Le Grand Soir » un espace diptyque racontant, non sans humour noir, l’ambivalence d’une certaine attente. L’artiste a proposé au spectateur deux installations qui se répondaient par contraste et posaient ainsi un double regard sur une histoire réaliste, à la fois pleine de poésie et de cruauté.
Au 4 rue Raspail, l’artiste a reconstitué une ambiance familiale préparée pour le « Grand soir », entendons par là, veille de Noël. Au 6 de la même rue, dans une atmosphère froide, une corde suspendue…C’est un autre  « Grand Soir », qui se préparait…
C’étaient là deux fenêtres ouvertes sur des intimités, et le passant était placé ici en position de voyeur, comme lorsque tout à chacun ne peut s’empêcher de tourner la tête pour regarder au travers d’une fenêtre éclairée.
La démarche artistique de Pauline Kalaschnikow tend à questionner la vie, la condition éphémère de l’Homme, le Temps qui passe, sans jamais faire intervenir la présence humaine, toujours volontairement absente de ses propositions…comme pour mieux faire sentir sa présence.
La notion de temps est également un élément important de sa pratique artistique au travers de travaux plastiques qu’elle nomme bien volontiers « mini vanités », mais également au travers du processus même de la création : recherche d’objets, assemblages, mises en espace.
C’est en accumulant, en collectant compulsivement des objets préalablement chinés, qu’elle nomme parfois « trouvailles », choisis pour leur caractère désuet, kitsch ou symbolique qu’elle créé des installations, ou pourrait-on dire des « environnements » où le temps est comme suspendu. L’artiste raconte des histoires, souvent décalées, au travers d’assemblages d’objets auxquels elle donne une seconde vie. Les interventions de Pauline Kalaschnikow peuvent apparaître comme des sortes de clins d’œil pour faire réagir le public : « …avec naïveté ou cruauté, je tente de rappeler aux spectateurs que nous ne sommes pas grand chose dans ce monde de géants ».

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